Un élève de Terminale nommé Malick Guèye a volé à son père, un expert-comptable du nom de Ibrahima Guèye, sept montres en cuir serties d’or dont deux qui appartenaient à sa défunte mère et cinq boutons de manchette d’une valeur de 500 000 francs CFA l’unité. Accompagné de son ami, un certain Fabrice, le jeune homme de 18 ans est parti tout brader au marché Sandaga auprès d'un bijoutier nommé Ibra Guèye. Prix de vente : 900 000 francs CFA alors que le butin valait plus de 40 millions selon une estimation de la victime.
D’après les récits de L’Observateur et de Les Echos, qui ont traité l’affaire dans leurs livraisons de ce mardi, le receleur a comparu seul hier, lundi, à la barre des flagrants délits de Dakar. Le père du voleur le poursuit pour recel. «Mon fils avait fugué le 22 mars et avait emporté une montre et un bracelet de sa mère, rembobine l’expert-comptable à la barre. Il est revenu le 28 mars, à l’insu de tous les membres de la famille pour dérober d’autres bijoux et des boutons de manchette. Il s’agit de cinq boutons de manchette qui coûtent 500 000 francs (CFA) l’unité.»
Le père du voleur présumé est persuadé qu’en achetant les bijoux, Ibra Guèye «savait très bien l’origine frauduleuse des biens». «La valeur des sept montres (cinq pour homme et deux pour femme) s’élève à 40 millions. C’est moi qui ai acheté toutes les montres», précise le plaignant. Qui a réclamé un dédommagement de 20 millions à son fils puisqu’il «est à l’origine des faits».
Le mis en cause a reconnu avoir acheté les objets volés, mais assure que le jeune homme lui a juré qu’il les avait hérités de sa mère. «J’ai offert la montre en acier à un ami, confie-t-il à la barre. J’ai fondu les bijoux un mois plus tard, avant de les céder à 1,4 million de francs CFA. C’était 60 grammes. Malick a dit aux enquêteurs avoir acheté de la drogue avec l’argent. Il veut me faire condamner alors que je suis un soutien de famille.»
Le procureur a requis un an de prison ferme contre le bijoutier. La défense, qui a signalé qu’en matière de recel il y a toujours de l’exagération sur la valeur des objets volés, a plaidé une application humanitaire de la loi pénale contre son client dont l’épouse a accouché il y a quatre jours. L’affaire est mise en délibéré pour vendredi prochain.
D’après les récits de L’Observateur et de Les Echos, qui ont traité l’affaire dans leurs livraisons de ce mardi, le receleur a comparu seul hier, lundi, à la barre des flagrants délits de Dakar. Le père du voleur le poursuit pour recel. «Mon fils avait fugué le 22 mars et avait emporté une montre et un bracelet de sa mère, rembobine l’expert-comptable à la barre. Il est revenu le 28 mars, à l’insu de tous les membres de la famille pour dérober d’autres bijoux et des boutons de manchette. Il s’agit de cinq boutons de manchette qui coûtent 500 000 francs (CFA) l’unité.»
Le père du voleur présumé est persuadé qu’en achetant les bijoux, Ibra Guèye «savait très bien l’origine frauduleuse des biens». «La valeur des sept montres (cinq pour homme et deux pour femme) s’élève à 40 millions. C’est moi qui ai acheté toutes les montres», précise le plaignant. Qui a réclamé un dédommagement de 20 millions à son fils puisqu’il «est à l’origine des faits».
Le mis en cause a reconnu avoir acheté les objets volés, mais assure que le jeune homme lui a juré qu’il les avait hérités de sa mère. «J’ai offert la montre en acier à un ami, confie-t-il à la barre. J’ai fondu les bijoux un mois plus tard, avant de les céder à 1,4 million de francs CFA. C’était 60 grammes. Malick a dit aux enquêteurs avoir acheté de la drogue avec l’argent. Il veut me faire condamner alors que je suis un soutien de famille.»
Le procureur a requis un an de prison ferme contre le bijoutier. La défense, qui a signalé qu’en matière de recel il y a toujours de l’exagération sur la valeur des objets volés, a plaidé une application humanitaire de la loi pénale contre son client dont l’épouse a accouché il y a quatre jours. L’affaire est mise en délibéré pour vendredi prochain.
13 Commentaires
Babacar
En Juillet, 2022 (21:53 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (22:27 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (23:29 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (05:47 AM)Anonymous
En Juillet, 2022 (21:56 PM)ayo!
Aminata
En Juillet, 2022 (22:50 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (22:56 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (23:08 PM)Compassion
En Juillet, 2022 (23:07 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (05:53 AM)Bismi
En Juillet, 2022 (00:41 AM)Reply_author
En Juillet, 2022 (04:07 AM)Reply_author
En Juillet, 2022 (06:06 AM)Malaw
En Juillet, 2022 (06:47 AM)Volai414
En Juillet, 2022 (07:15 AM)QU’EST-CE QUI EST CONDAMNABLE DANS CETTE HISTOIRE ?
Entre dépouiller son père, faire du recel, et rester impuissant devant son enfant, accro à la drogue, chacun prendra parti. Personnellement, c’est le dernier point qui m’intéresse puisqu’il est question de vie d’un enfant, ce que le ciel peut nous accorder de plus sacré. C’est connu, la racaille des dealers ne s’intéresse qu’à ceux qui ont la maille et qui font leur vraie clientèle. Quand vous avez de l’argent, votre premier souci doit être la protection des vôtres. Personne n’est à l’abri et tous les enfants sont vulnérables par rapport à cette saleté, donc je ne condamnerai pas ce père. Pour autant, à quoi cela sert-il d’avoir tout cet argent qui dort à la maison quand on doit se dépêcher d’envoyer son enfant en cure de désintoxication chez les moines bouddhistes du Tibet ? Simple question de priorité dans notre quotidien?
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