
Tout le monde sauf Idrissa Seck ! Pourrait-on commenter après le balai des pleurs entamé en 2012 par Moustapha Niasse, plagié par l’aprésite Mbaye Ndiaye devenu depuis lors, « Mbaye Diooye ».
En effet, élu à 126 voix contre 17 devant son unique adversaire, Omar Sarr du Parti démocratique sénégalais, le nouveau président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, avait, à l’époque, versé des larmes dont beaucoup se demandent encore, si c’étaient des larmes de joie ou de crocodile… Ravagé par l’émotion, il en avait ému plus d’un ! C’était le 31 juillet 2012, Niasse se consolait d’un poste de président du Parlement en lieu et place de la présidence de la République qu’il n’a cessé de convoiter.
Mais il n’aura pas fallu longtemps pour que le ministre de l’Intérieur d’alors, Mbaye Ndiaye lui emboîte le pas, le 8 novembre de la même année. Dévasté lui aussi, par l’émotion (ndèysane !), lors de la passation de « sévices » avec le Général Pathé Seck.
« Moi-même, dit le Général, en quittant la gendarmerie, j’ai versé des flots de larmes. Quand le Président Macky Sall l’a su, il a juste dit que seuls les grands hommes pleuraient », avait alors tenté de consoler le Général et nouveau ministre de l’Intérieur, ravagé par les pleurs de Mbaye « Diooy ».
Autant d’évènements qui suscitent des interrogations sur ce que cherchent nos politiques à travers leurs « pleurs ». En direct à la radio ou sur des plateaux de télévisions, les politiques n’hésitent pas à jouer sur l’émotion, à étaler leurs sentiments, leurs états d’âme au vu et au su de tout le monde. Il est évident que ces actes posés et plus ou moins calculés, sont rarement gratuits.
On se rappelle les cas de Barack Obama, le président américain, la candidate malheureuse à la Maison Blanche, Hilary Clinton, ou encore John Boehner, l’élu de l’Ohio qui ne rate pas l’occasion de pleurer. Ce sont donc tous, de grands hommes, si on se réfère au (seul) critère évoqué par Pathé Seck pour désigner ou reconnaître un grand homme...
Mais au Sénégal c’est le cas d’Idrissa Seck qui aura sans doute surpris plus d’un. Idy, pleurer ? On se l’imagine mal. Ce qui revient à dire, si l'émotion est sincère, que malgré la dure carapace qui semblent couvrir nos « tortues » d’hommes politiques, ils restent et demeurent des humains, faits de chair et d’os, donc des personnes sensibles. Toutefois, quant aux motivations réelles de leurs « pleurs », Yalla rékka kham !
A Rfm en tout cas, on signale qu’une page publicitaire a permis de sauver « in extremis » le studio de la radio, qui avait commencé à être inondé… par les larmes de Idy, le « Mara » nouvellement admis à « Pleurs académie ».
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