Le nom de cet artiste : Sean Paul, maître incontesté (du moment) de la dance hall. Il est attendu à Dakar le 18 mars pour une conférence de presse au « Just 4U » avant de monter sur scène au stade Demba Diop le 23 mars pour un concert unique. L’artiste devra ensuite se rendre à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Artiste confirmé, Sean Paul a mené une longue route avant d’atteindre la notoriété qui est aujourd’hui la sienne. Né en 1973, il hérite d’un lourd patrimoine. Fils d’une célèbre peintre jamaïcaine, il est également le fruit de plusieurs racines puisqu’il est un mélange d’origines issues des continents africains, asiatiques, et européens.
Dès l’adolescence, il découvre à l’école non pas une vocation pour les maths mais plutôt pour le sport. C’est toutefois dans ce domaine qu’il va dans un 1er temps essayer de faire son trou. Il représente la Jamaïque lors de compétitions internationales en water-polo, mais retourne à ses premières amours, la musique. Mais son immersion dans ce milieu ne sera pas aisée, la Jamaïque étant alors jalouse de son Reggae roots, et les métis comme Sean Paul, avec leur genre slackness, inspirent plutôt l’ostracisme musical.
Encouragé par les compliments de ses proches, il fait jouer ses relations et parvient peu à peu à se faire un nom dans le milieu. La 1ère preuve de son talent sort en 1996 sous la forme d’un single intitulé Baby Girl. Dès lors, la voie est ouverte pour d’autres titres tels que « Hot Gal Today », « Deport Them », Infiltrate, ou « Excite Me ». Son 1er album « Stage One » sort quatre ans plus tard, en 2000.
« Dutty Rock » connaît un succès considérable et reste classé 75 semaines en tête des charts reggae américains. Fin 2005, Sean Paul lâche « The Trinity ». En 2007, il remet ça avec « A New Age ». Il sera présent à Dakar pour la première fois. Big up, more fire !
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