Révélée au public en 2007 avec son album « Yaw laa done xaar », la jeune chanteuse djola revient avec « Trahison », une histoire de deux amis, unis pour le meilleur et pour le pire, mais que la puissance de l’argent a eu raison sur eux au point de les séparer. En fait, Trahison qui constitue le premier morceau veut montrer comment l’argent peut « gâcher les relations amicales ». D’où son appel à la vigilance.
Le nouvel album de Fatou Goudiaby dite Facoly est un mélange de genres musicaux, un album d’ouverture qui va de la musique djola à l’afro-beat en passant par le "mbalax".
C’est parce que Facoly veut emprunter un chemin qui ressemble un peu à celui du parcours du nouveau président américain, Barack Obama. C’est-à-dire partir de rien pour atteindre le sommet. Et pour cause, Facoly veut « mbalaxiser » la musique djola, ce qu’aucun musicien n’a tenté jusque-là. « Je veux devenir la Obama de la musique sénégalaise », a-t-elle fait entendre.
Facoly a, outre dans son nouvel album, à travers « Faraba » salué l’esprit d’ouverture des Sénégalais qui, dit-elle, « commencent à dépasser le phénomène des castes dans le cadre de l’union sacrée du mariage ». Par contre, à travers « Médisance ou Wakh baxoul », elle évoque l’une des tares de la société sénégalaise, non sans la dénoncer. Et entre autres morceaux, nous avons « Nous deux », une simple rencontre qui a fini par devenir un véritable amour entre deux jeunes gens.
Facoly n’a pas passé sous silence la situation qui se passe dans sa Casamance natale, c’est pour regretter la douloureuse rébellion. Et à travers « Casamance », elle souhaite de tous ses vœux que la paix revienne le plus rapidement possible.
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