Thione, vous êtes annoncé à Bercy pour la première fois. De quelle manière comptez-vous soutenir You’ dans cet événement qui lui est cher ?
Sans Bercy, je devais partir pour jouer en France le 29 mars à l’Elysée-Montmarte, c’est par la suite que l’idée a germé entre Youssou et le Directeur général du Groupe Futurs Médias Mamadou Diop pour que je fasse un saut à Bercy. Cela m’a beaucoup enchanté. Car voyez vous, ce qu’on s’est dit en aparté chez moi, il est temps de le concrétiser au vu et au su de tout le monde. Nos retrouvailles ne doivent pas se réduire à des propos. Et d’après les coups de fil que je reçois depuis Paris, les gens disent que ce sera un autre Bercy à cause de ma présence. Quand bien même Bercy a toujours cartonné avec ou sans ma participation, mais cette fois-ci, c’est un événement plus. Je viendrai de tout cœur pour aider mon petit frère. Et je l’ai dit à Youssou chez moi lorsqu’il est venu me voir : «S’il avait pris cette belle initiative depuis longtemps, peut être qu’on n’en serait pas à ce stade jusqu’à présent. Nous avons laissé trop de gens s’immiscer dans nos relations. Nous leur avons permis de « creuser le puits » sans réagir et cela a été fatal. C’est fini maintenant.
Youssou a dit que la plupart de ses amis ont ouvert un compte dans sa mutuelle de crédit «Birima », l’avez-vous déjà fait ?
Pour la mutuelle «Birima», j’en parlais avec le D.G de Futurs médias, pour lui dire que c’est une innovation de taille. D’ailleurs, je vais y ouvrir un compte avec tout le groupe de Raam Daam.
Vous venez de donner la bénédiction à votre petit frère Ousmane Seck d’avoir son propre orchestre en lui dotant d’un matériel d’un coût financier de 25 millions. Qu’est-ce que vous attendez de lui ?
Ce n’est pas la première fois que je réagis ainsi avec mes frères, je l’ai déjà fait avec Mapenda, pourquoi pas avec Ousmane ? C’est vrai, j’ai pensé que le moment était venu pour lui de faire sa carrière tout seul et de s’imposer sur la scène musicale. Il doit aussi tenter sa chance comme tout le monde. Et c’est ainsi que j’ai diminué une grande partie du matériel de Raam daam pour le servir. Vous savez, lui et Mapenda ont la chance d’avoir un grand frère qui s’appelle Thione. Moi je n’avais pas cette chance-là d’être épaulé par qui que ce soit. Pour avoir mon premier matériel, j’ai dû recourir à un emprunt à la Banque Sonaga dirigée à l’époque par Alioune Ndiaye Coumba Aita à qui Amadou Maleine Niang a ensuite succédé. Je n’ai jamais oublié de ma vie ce geste. Et par la suite, c’est Demba Ndir, le gérant de la boîte de Sahel, qui m’a vendu du matériel.
Pourquoi n’avez-vous pas encore pris une seconde femme.
Kiné tient lieu de deuxième épouse, de troisième épouse et de quatrième épouse. Elle est à sa place. «Sa ma xel nékka gùl ci ñaarel» (l’idée d’avoir une seconde épouse n’effleure pas encore mon esprit). Je n’ai pas dit que je ne le ferais jamais, je pèse bien mes mots.
Vos enfants ont semble –t-il grandi . Présentez nous celui qui va prendre le micro.
Il y a mon fils Waly Nar Seck qui joue du clavier, il vit en Italie et c’est lui qui fait les premières parties dans le groupe Raam Daam.
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