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Rite "Kagnalène" pour la fécondité des femmes, danse du "Ekonkon", une occasion pour de jeunes garçons de démontrer leur puissance, "Yamakeuye" ou la danse de l’initiation. Des pans entiers de la culture locale ont été présentés à l’occasion de cette manifestation qui s’est tenue à la toute nouvelle Place Aline Sitoe Diatta.
Le gouvernement y était représenté au plus haut niveau par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a donné officiellement le top départ de l’évènement devant Abdoulaye Baldé, ministre d’Etat, ministre des Forcés armées et maire de Ziguinchor.
Etaient aussi présents le ministre d’Etat Karim Wade (Coopération internationale, Aménagement du territoire, Transports aériens, Infrastructures), ses homologues en charge de la Communication (Moustapha Guirassy), des Affaires sociales (Faustin Diatta), du Commerce (Amadou Niang), de la Jeunesse et des Sports (Mamadou Lamine Keïta). Le Mali, la Guinée-Bissau et la Gambie étaient aussi représentés.
Différentes richesses culturelles de la région ont été mises en exergue devant un public qui a eu droit à la représentation d’un rituel sur les causes de décès d’une personne.
Ce festival marque "l’ancrage" de la Casamance dans la tradition, mais aussi son "ouverture" à la modernité, a dit Souleymane Ndéné Ndiaye ajoutant qu’il s’agit d’une "fierté" pour le Sénégal dont le peuple est "uni dans la diversité culturelle".
Le chef du gouvernement a présenté la Casamance comme un "creuset harmonieux de coexistence pacifique entre différentes communautés" et une terre de "brassage culturel à nulle autre pareil" au Sénégal.
M. Ndiaye a vanté la culture comme "facteur de développement", pour reprendre notamment une thèse du défunt savant sénégalais Cheikh Anta Diop.
Au sujet du développement, il a rappelé les initiatives lancées par le gouvernement dans la région, dans le cadre de la reconstruction.
Des "avancées sensibles" ont été notées grâce au Programme d’activités d’urgence pour la relance des activités en Casamance, a-t-il dit. Il a évoqué la construction de salles de classes, de maternités, de postes de santé et d’un hôpital psychiatrique.
Une dizaine de reines de beauté venues du Sénégal et de France prennent part au Festival international de Ziguinchor mettront en valeur les créations des stylistes locaux au tour du thème "Femmes de rêve et rêves de femmes".
"Miss Model of the World", miss Sénégal 2009, les miss 2009 de Ziguinchor et Diourbel, miss Tourisme venue de Thiès et d’autres filles venues de France sont à Ziguinchor pour "soutenir" le "Zig Fest".
Au cours d’un défilé prévu vendredi soir à l’hôtel Kadjandoumagne et d’un carnaval prévu samedi, elles mettront en valeur "le travail des créateurs" de la région. Dimanche, elles participeront au Cap-Skiring à une soirée de gala.
Etalées sur 3 jours, les manifestations du "Zig Fest" se dérouleront alternativement à Ziguinchor et sur la station balnéaire et touristique du Cap-Skirring. Un plateau "Off" est également prévu à l’Alliance franco-sénégalaise de Ziguinchor où se produiront des jeunes talents de la région ainsi que des formations de Jazz venu d’autres horizons.
Des concerts de musique avec des artistes de renommée mondiale et des groupes locaux sont également inscrits dans l’agenda de cette manifestation.
Sont d’ailleurs au rendez-vous les Touré Kunda, Orchestre Casamance, Ma Sané, Philip Monteiro, Magic System, le Groupe Fogny, Ucas Band, Pape Diouf, Justino Delgado, Daby, Fafady, Dialiba Kouyaté, Youssou Ndour, Salif Keita, etc.
S’agissant du volet économique, la station balnéaire de Cap-Skiring devra abriter un colloque sur le thème "Investissement et émergence d’une métropole régionale", auquel devrait prendre part Jacques Attali.
Les participants réfléchiront sur les sous-thèmes : finances et investissent, micro-finance et développement régional, culture, paix et développement régional.
L’ouverture de "Zig Fest" a été précédée jeudi du lancement de la Foire économique de Ziguinchor qui se veut un "cadre de promotion et d’échange pour les produits locaux". Elle a pour objectifs de "contribuer à la formation et à l’encadrement des micro-petites entreprises en vue de permettre aux investisseurs étrangers de connaître les potentialités économiques de la région".
Les organisateurs veulent ainsi créer "un cadre de promotion et d’échange pour les produits locaux en vue de faciliter leur accès au marchés national et international, créer un vaste marché d’écoulement, favoriser la diffusion et l’essor de ces produits".
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