
Une prison qui marche sur la tête, c’est la Maison d’arrêt et de correction de Thiès, où « il ne se passe pas une semaine sans qu’un incident ne vienne perturber la quiétude de ce milieu carcéral ». Le constat est du quotidien L’Observateur qui met les pieds dans le plat des « sombres histoires d’une prison », laquelle continue de faire les choux gras de la presse.
C’est une histoire d’enterrement d’un prisonnier qui défraie la chronique à la Mac de Thiès. En effet un détenu étranger qui est resté alité, est finalement décédé le 5 août dernier. Suivi de son enterrement dans le jardin de la maison d’arrêt et de correction, située hors du périmètre carcéral, une fois le retour du corps de l’hôpital régional de Thiès. Précisions de L’Obs, qui informe que « l’autorité pénitentiaire a ordonné, en accord avec le consul de son pays, à ce que la dépouille du prisonnier soit enterrée en terre sénégalaise ».
Seulement, le choix du lieu de l’enterrement pose problème aux gardes pénitentiaires, devant la difficulté voire l’impossibilité à identifier les parents du défunt. Si certains d’entre eux estiment que « l’individu est sacré et mérite honneur et respect après sa mort », d’autres par contre disent ne pas comprendre « pourquoi il a été inhumé de façon anonyme, dans un champ ».
Des interrogations auxquelles l’administration pénitentiaire, est la seule à pouvoir apporter des réponses.
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