
Vite fait, un garçon est allé lui chercher sa valise. C’est alors que le véhicule qui était dans le parking souterrain de l’immeuble abritant la Crei est ressorti pour partir en trombe, direction la prison de Rebeuss.
Si le désormais pensionnaire de Rebeuss affiche une grande forme, avec un sourire forcé pour rassurer ses proches, sa famille était dans le désarroi le plus absolu. Il fallait voir ses pauvres dames quand elles ont su que Tahibou va séjourner en prison. La consternation se lisait sur leurs visages et elles ne pouvaient pas se tenir en place et scrutaient la porte qui donne sur l’ascenseur des locaux de la Crei.
Et quand elles ont su que l’ancien patron du Cadastre est envoyé à Rebeuss, certains n’ont pas pu retenir leurs larmes. Des larmes de tristesse, les têtes couvertes de foulards pour masquer les visages abattus, de grosses lunettes noires pour cacher les larmes qui embuaient leurs yeux, bref, il y avait de l’émotion dans l’air. Tahibou Ndiaye, qui est sorti du tunnel avec un sourire à l’endroit de la presse, a lancé ceci : «Je n’ai pas de déclaration à faire. Attendez mes avocats». Il faut souligner que ses avocats aussi ont fait la même chose.
Au moment où les journalistes les attendaient au hall de la Crei, ils sont passés par le sous-sol pour s’engouffrer dans leurs véhicules et prendre la tangente.
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