Emmanuel Macron a commémoré samedi le 76e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 devant la tombe du soldat inconnu à Paris, où il a longuement échangé avec les hautes autorités de l'armée. Des commémorations à huis clos, le public n’étant pas autorisé sur les Champs-Élysées pour saluer les anciens combattants, en raison de la pandémie de Covid-19.
Le président français Emmanuel Macron a commémoré samedi le 76e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945. Le chef de l'État a d'abord déposé une gerbe devant la statue du général de Gaulle sur de l'avenue des Champs-Élysées, vidée de tout public en raison de la pandémie de Covid-19. Il s'est ensuite rendu devant la tombe du soldat inconnu, où il a longuement échangé avec les hautes autorités de l'armée.
Un bleuet à la boutonnière, le chef de l’État a échangé quelques mots avec le petit-fils du général, Yves de Gaulle, avant de remonter dans sa voiture pour rejoindre l'Arc de Triomphe. Il y a retrouvé le chef du gouvernement, Jean Castex, les présidents du Sénat et de l'Assemblée, la ministre des armées Florence Parly, les deux anciens présidents de la République Nicols Sarkozy et François Hollande, ainsi que la maire de Paris Anne Hidalgo.
Un message d'unité malgré les polémiques
Le chef de l’État a ensuite longuement conversé devant les caméras avec les chefs d'états-majors des armées, au pied de l'Arc de Triomphe. Ces images semblent marquer un message d'unité du chef de l'État, chef des armées, avec l'ensemble des plus hauts responsables de l'armée quelques jours après la publication d'une tribune choc signée par des militaires.
Valeurs Actuelles avait publié le 21 avril cette tribune dans laquelle "une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d'un millier d'autres militaires", appelaient le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme, et se disaient "disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation".
Le chef d'état-major des Armées François Lecointre avait annoncé que les 18 soldats d'active identifiés comme signataires de la tribune recevraient des sanctions disciplinaires militaires.
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