Comme toutes les autres compagnies aériennes, les avions du groupe franco-néerlandais sont cloués au sol depuis la mi-mars et la fermeture des frontières partout dans le monde pour éviter la propagation du coronavirus.
Air France-KLM est en pleine chute. Ses pertes ont plus que quintuplé au premier trimestre par rapport à la même période l’année dernière.
Sa perte nette de 1,8 milliard d'euros au premier trimestre n’est que le début. Le groupe a perdu 35% de sa capacité en mars et prévoit un effondrement de 95% pour le deuxième trimestre et de 80% pour le troisième.
Une situation qui inquiète d’ailleurs les marchés. Le titre était en baisse de 3,70%, ce jeudi matin à la Bourse de Paris.
Réunion avec les syndicats sur l'emploi
Air France, qui a mis ses employés au chômage partiel, devrait recevoir une aide de l’État de 7 milliards d’euros. Mais la compagnie prévoit une réduction de ses vols intérieurs qui aura un coût social, de l’aveu du patron du groupe.
Benjamin Smith doit se réunir prochainement avec les syndicats pour envisager des suppressions d’emplois, sur la base de départs volontaires. La compagnie emploie 53 000 salariés dont près de 19 000 ont plus de 50 ans.
Air France n’est pas le seul transporteur aérien à souffrir des conséquences de la pandémie. Les plans sociaux se multiplient partout dans le monde : 12 000 suppressions d'emplois chez British Airways, 5 000 chez SAS Scandinavian Airlines, 2 000 chez Icelandair, ou encore 3 000 chez Ryanair.
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