Silvio Berlusconi n'en finit plus de faire des mauvaises blagues. Lors d'un sommet sur l'immigration avec son homologue albanais vendredi 14 février, le premier ministre italien a déclaré à des journalistes que l'Italie n'acceptait «que les jolies filles d'Albanie».
Silvio Berlusconi, qui est en procédure de divorce avec sa femme Veronica Lario excédée par ses infidélités supposées, s'est aussi permis une petite blague avec des femmes journalistes albanaises: «Je suis célibataire maintenant», selon le Daily Telegraph.
L'opposition italienne a immédiatement réagi à cet énième dérapage, par la voix de la porte-parole Paola Pellegrini:
" Une fois de plus, Berlusconi retombe dans son humour de caserne. Même face à une tragédie humaine comme l'immigration de personnes désespérées, d'Alabanie dans ce cas précis, le premier ministre reprend son obsession de réduirel a femme à de la viande fraiche prête à être consommée. Il est un vieil homme qui prétend diriger un pays qui a été soumis à la propagande de ses chaînes de télévision et de ses journaux."
Le worst of de Berlusconi
Dans le même registre «humour de caserne», lors d'un voyage aux Etats-Unis en 2009, le premier ministre italien avait déclaré que l'Italie était un superbe pays pour investir «parce que nous avons moins de communistes de nos jours et de belles secrétaires, de superbes filles».
Lors d'une rencontre avec le premier ministre Danois Anders Fogh Rasmussen en 2002, Silvio Berlusconi l'avait décrit comme «le plus beau des premier ministres en Europe» et n'avait pas hésité à suggérer que sa femme Veronica devrait avoir une histoire avec lui.
En 2005, Berlusconi avait choqué la Finlande en déclarant qu'il avait dû user de toutes ces «tactiques de playboy» pour convaincre la présidente du pays Tarja Halonen de l'opportunité d'installer l'Autorité européenne de sécurité des aliments à Parme. Helsinki avait officiellement demandé des explications suite à ce dérapage.
En novembre dernier, Silvio Berlusconi avait déclaré au président du Kazakhstan, en visite à Rome que le pic de population du pays était dû à la virilité de ses hommes. Une blague que n'aurait pas reniée Borat, le personnage fictif créé par Sacha Baron Cohen.
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