Les populations de Boffa Bayotte ont eu droit à une séance de sensibilisation sur les dangers de la coupe abusive de bois, l'environnement et les conséquences sécuritaires. Boffa Bayotte, ce village devenu tristement célèbre après le massacre d'une dizaine de coupeurs de bois en 2018, tente une rééducation et normalisation, d'après le chef du village.
À cette occasion, le film documentaire "Aakimo - le grand pillage" projeté par la délégation de la fondation Konrad Adenauer a essayé de toucher la sensibilité des habitants de Boffa Bayotte sur la déforestation abusive en Casamance. Une manière, selon la représentante résidente de la fondation Konrad Adenaeur, Caroline Hauptmann, de promouvoir le débat citoyen.
L'idée est de lier les thématiques environnementales avec les thématiques de la sécurité et le cadre de vie des populations. "À l'environnement sont liées beaucoup de thématiques", dit-elle.
La forêt est une source économique, mais dès que ça commence à être surexploité, ça pose problème au niveau de la nature, de l'équilibre, ajoute Mme Hauptmann.
Pour Édouard Dasylva, chef du village, "la tragédie de Boffa Bayotte a secoué toute la communauté et stigmatisé le village". Cette rencontre est une forme d'éducation de la population. " Avec cette projection, on essaie d'éduquer nos populations, de sorte que les gens, les jeunes n'aient pas la volonté de couper de manière abusive la forêt". Car cela ne favorise ni le développement de la zone, ni du village, a-t-il ajouté.
Les débats qui ont suivi la projection ont été modérés par le journaliste Ibrahima Gassama, DG de la radio Number One.
2 Commentaires
Toukhnokh
En Avril, 2024 (07:52 AM)Participer à la Discussion