Le bureau du Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré mardi qu’il allait recevoir une amende pour avoir enfreint la réglementation COVID-19, suite à des allégations de “lockdown parties” dans les bureaux du gouvernement. Le Chancelier de l’Échiquier, Rishi Sunak, se verra également infliger une amende.
Le scandale du “partygate” a suscité la colère de nombreux Britanniques et a vu des dizaines de politiciens et de fonctionnaires faire l’objet d’une enquête sur des allégations selon lesquelles le gouvernement aurait bafoué ses propres restrictions sanitaires.
La police a envoyé des questionnaires à plus de 100 personnes, dont le Premier ministre et a interrogé des témoins dans le cadre de l’enquête.
M. Johnson a nié tout acte répréhensible, mais il aurait assisté à plusieurs des dizaines d’événements organisés dans son bureau du 10 Downing Street et dans d’autres bâtiments gouvernementaux sur lesquels la police enquête.
Le scandale a laissé le mandat de Johnson sur le fil du rasoir avant que la Russie ne déclenche une guerre en Ukraine il y a plus d’un mois, ce qui a donné aux politiciens britanniques des priorités plus urgentes et fait disparaître le scandale des gros titres.
L’opposition travailliste demande la démission de Boris Johnson
Le Parti travailliste, principale formation d’opposition au gouvernement britannique, a réclamé mardi la démission du Premier ministre Boris Johnson et de son ministre des Finances Rishi Sunak, visés par des amendes en raison des fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements.
“Boris Johnson et Rishi Sunak ont enfreint la loi et menti à plusieurs reprises aux Britanniques. Ils doivent tous les deux démissionner. Les conservateurs sont totalement inaptes à gouverner”, a tweeté le chef du Labour Keir Starmer.
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