Le champion de France de boxe muay thai Amadou Ba a été assassiné mardi soir à Créteil des suites d'une violente agression. Amadou Ba, âgé de 39 ans, a été attaqué dans sa voiture par plusieurs agresseurs à Créteil. Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.
La boxe française est en deuil. L'ancien champion de France de Muay Thaï Amadou Ba a été assassiné mardi soir à Créteil, rapporte le Parisien. Originaire de Créteil, Amadou Ba a été victime d'une agression violente. Quatre hommes lui auraient tiré à plusieurs reprises avant de le frapper à terre à coups de batte de base-ball et de barres de fer selon les témoins. Amadou Ba est décédé des suites de ses blessures. Le club de l'US Créteil HFM, où Amadou Ba donnait des cours, est sous le choc.
"C'était quelqu'un de droit, qui avait remis dans le droit chemin pas mal de gamins", déclare un membre, cité par Le Parisien. "C'était un pilier de la section, un élève modèle, loin d'être un voyou, témoigne son ancien préparateur physique. Il n'a jamais trempé dans des affaires de trafic. Il travaillait dur et s'était investi bénévolement auprès des jeunes."
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. Le parquet de Créteil a déclaré jeudi soir qu'aucune piste n'est privilégiée pour retrouver les meurtriers.
[RIP] Nous adressons nos plus profondes condoléances à la famille, aux proches et amis de l'ancien Champion de France de Muay Thaï, Amadou Ba, sauvagement assassiné la nuit dernière. Que son âme de guerrier repose désormais en paix. pic.twitter.com/w5eax6Uoyy
— Martial Spirit (@martialspiritfr) 5 avril 2018
31 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (12:16 PM)quelles sont les motifs de ce crime crapuleux ?
Enqueteur
En Avril, 2018 (12:23 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:23 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:28 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:33 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:35 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:41 PM)et je suis sur que les auteurs ne seront jamais retrouvés ya pas de camera de survellance a creteil
Anonyme
En Avril, 2018 (12:44 PM)Anonymemr Fall
En Avril, 2018 (13:39 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:02 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:18 PM)@12
En Avril, 2018 (15:32 PM)Marrant peu de RIP, de prières pour la victime....
sinon le chanteur (12) médiocre et nul:
1- on dit sur le CHAMP
2- on est mis aux arrêts à l'armée
sinon on est appréhendé, interrogé par un OPJ (officier de police judiciaire)
puis un juge et le proc décide oui ou non de vous faire incarcérer...
Capicci?
Anonyme
En Avril, 2018 (16:38 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:01 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:36 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (18:54 PM)Ana Yalla?? OMD!!! li moy lann si aduna??
PAIX A SON AME!! et que JUSTICE SOIT FAITE....
RIP!! 11 LIKHLASS..
YALLA YANGUI SETANN REKK.. NEKEU SI KOW DI SETANN INJUSTICE SUR TERRE!!
OU ES TU??
Anonyme
En Avril, 2018 (19:08 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:08 PM)Dave
En Avril, 2018 (19:28 PM)Deug
En Avril, 2018 (19:51 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (21:17 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (22:17 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (22:59 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (22:59 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (22:59 PM)Racisme Anti-wolof Au Galsen
En Avril, 2018 (01:57 AM)C’est une sensible affaire de violences ordinaires qui secoue la banlieue dakaroise et risque d’avoir des conséquences regrettables sur la cohésion nationale. Révolté par le fait que son colocataire ait parlé Ouolof dans une maison de Haal Pular, un jeune adulte a asséné des coups de pilon au contrevenant causant ainsi sa mort après presque 10 jours de coma.
L’histoire n’aurait jamais mérité de faire la Une de Kewoulo.info si elle ne s’était pas déroulée en cette semaine sensible pendant laquelle le règlement des querelles politiques est en train de glisser sur des considérations ethniques voire ethnicistes.
Cette semaine, Oumar Dia qui s’était rendu au bureau des passeports pour se procurer un document de voyage et fuir le pays a été appréhendé par la police de Dieupeul sur la demande d’entraide judiciaire des policiers de Rufisque. Et placé en garde à vue. Plus tard, celui qui est devenu le meurtrier de Sadio Sidibé a été déféré au parquet de Dakar et placé sous mandat de dépôt et s’est vu imputé les chefs d’inculpation de coups et blessures volontaires et d’homicide volontaire.
Pour comprendre cette tragédie, il faut retourner à Rufisque à 30 kilomètres de Dakar. Là où tout s’est joué et se prendre le pouls de la tension de haine qui y règne depuis l’annonce du drame. Ce 17 juillet, une nuit noire avait enveloppé la ville de Mame Coumba Bang, le génie protecteur de la ville, lorsque poussé par la colère, Oumar Dia s’est adressé aux jeunes qui habitent le foyer paternel.
Parmi ces adolescents qui essuyaient les remontages de Oumar Dia, il y avait le jeune Sadio Sidibé, un ressortissant guinéen qui occupait une chambre en location avec son père. C’est Fily Sidibé, le papa, un commerçant ambulant qui s’était installé au Sénégal avant d’y faire venir sa femme et ses deux enfants. Coup du sort, l’épouse de Fily comme sa fille vont décéder à une intervalle irrégulière; plongeant le père dans un deuil jamais effacé.
« A plusieurs reprises, mes parents m’ont conseillé de me remarier. mais, je n’ai jamais eu la force de le faire. Parce que je ne voudrais pas qu’une nouvelle femme entre dans ma vie et maltraite mon fils, Sadio« . A déclaré le père, aujourd’hui, inconsolable. Et depuis lors, entre le père et le fils, c’est ton pied mon pied. Fils un jour, ami pour toujours!
« Ces liens sont si forts que c’est dans mon lit que je dors avec mon fils, depuis son tendre enfance« , répète dignement le père. Et pour une fois qu’il n’était pas avec Sadio, alors que le père dormait dans sa chambre, il a été réveillé par des bruits provenant de la chambre des jeunes.
« Aussitôt, je me suis réveillé et je suis sorti de ma chambre en courant. » A la première personne qui était à sa portée, il s’est agrippé. L’a ramené dans sa chambre et lui a demandé d’arrêter la bagarre « parce que ça ne menait à rien« , laissant au sol la victime expiatoire de la colère de Oumar Dia.
Ce que Fily Sidibé ignorait, c’est que le garçon laissé au sol n’est personne d’autre son petit Sadio. Sa raison de vivre. Après avoir éloigné Oumar Dia, Fily Sidibé était revenu dans sa chambre et avait demandé après son fils qui tardait à rentrer. Les voisins, pour l’épargner et éviter une possible vengeance, lui avait dit que Sadio était chez les voisins et allait y passer la nuit.
Ce n’est que le lendemain que le père va apprendre la terrible vérité: le garçon au sol, d’hier, c’était Sadio Sidibé. Il a été frappé par un pilon. Et ces coups ont été reçus dans la nuque. Comme si cela ne suffisait pas à son choc émotionnel, sa douleur va être au paroxysme lorsqu’il a appris que son fils a été agressé parce que « il a simplement parlé Ouolof dans cette maison de Haal-Pular, Toucouleur. »
Oumar Dia qui est un idiot, un raciste doublé d’un ethniciste maladif, n’a pas accepté que le jeune Peulh de Guinée -qui comprend parfaitement le Toucouleur parce qu’ayant grandi dans cette maison où ils sont locataires depuis des années- vienne lui demander ses chaussures en Ouolof, cette « langue maudite », « langue des escrocs », parlée, pourtant, par tout le Sénégal.
Sa douleur à Fily Sidibé a été d’autant plus grande qu’il a perdu une nuit entière pour amener son fils à l’hôpital; alors que ce dernier était allongé, sans soins, dans la chambre d’un voisin qui attendait impatiemment le réveil du petit. Résultat de ses colères, le père s’est emparée de son fils pour le conduire dans le modeste hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. De là-bas, on les a conduits à l’hôpital de Fann. A son tour, Fann s’en est lavé les mains pour l’hôpital Général de Grand Yoff, le plus apte à le recevoir.
Et c’est là que le diagnostic est tombé: fracture de la boite crânienne. S’ensuivront de longues heures d’attente et d’angoisses. Mais aussi de dépenses astronomiques pour faire face aux soins. Pendant 10 jours, branché de toutes parts, Sadio Sidibé va lutter pour rester en vie. Les rares fois qu’il avait ouvert les yeux, il a découvert la silhouette floue de son père, le regardant avec des yeux embués. Et ce désolant spectacle finit par s’arrêter le 28 juillet alors que le père avait quitté momentanément l’hôpital.
Pendant que le pays est tiraillé par des querelles politiques et en ce moment où on accuse Macky Sall -un Haal-pular– et ses supporters d’avoir ethnicisé le débat politique au Sénégal, Sadio Sidibé nous abandonnait à nos stupidités. Lui qui croyait s’être intégré à cette société sénégalaise est mort pour avoir osé parler la langue majoritaire.
Désormais seul, Fily Sidibé, ce père qui n’avait pas voulu porter plainte préférant régler l’affaire à l’amiable, s’est vu devancer par ses voisins. Grace à la plainte de ces derniers, Oumar Dia a été cueilli au bureau des passeports où il comptait avoir le document de voyage pour se soustraire à ses responsabilités, en fuyant le Sénégal.
Racisme Anti-wolof Au Galsen
En Avril, 2018 (01:58 AM)Cette semaine, Oumar Dia qui s’était rendu au bureau des passeports pour se procurer un document de voyage et fuir le pays a été appréhendé par la police de Dieupeul sur la demande d’entraide judiciaire des policiers de Rufisque. Et placé en garde à vue. Plus tard, celui qui est devenu le meurtrier de Sadio Sidibé a été déféré au parquet de Dakar et placé sous mandat de dépôt et s’est vu imputé les chefs d’inculpation de coups et blessures volontaires et d’homicide volontaire.
Pour comprendre cette tragédie, il faut retourner à Rufisque à 30 kilomètres de Dakar. Là où tout s’est joué et se prendre le pouls de la tension de haine qui y règne depuis l’annonce du drame. Ce 17 juillet, une nuit noire avait enveloppé la ville de Mame Coumba Bang, le génie protecteur de la ville, lorsque poussé par la colère, Oumar Dia s’est adressé aux jeunes qui habitent le foyer paternel.
Parmi ces adolescents qui essuyaient les remontages de Oumar Dia, il y avait le jeune Sadio Sidibé, un ressortissant guinéen qui occupait une chambre en location avec son père. C’est Fily Sidibé, le papa, un commerçant ambulant qui s’était installé au Sénégal avant d’y faire venir sa femme et ses deux enfants. Coup du sort, l’épouse de Fily comme sa fille vont décéder à une intervalle irrégulière; plongeant le père dans un deuil jamais effacé.
« A plusieurs reprises, mes parents m’ont conseillé de me remarier. mais, je n’ai jamais eu la force de le faire. Parce que je ne voudrais pas qu’une nouvelle femme entre dans ma vie et maltraite mon fils, Sadio« . A déclaré le père, aujourd’hui, inconsolable. Et depuis lors, entre le père et le fils, c’est ton pied mon pied. Fils un jour, ami pour toujours!
« Ces liens sont si forts que c’est dans mon lit que je dors avec mon fils, depuis son tendre enfance« , répète dignement le père. Et pour une fois qu’il n’était pas avec Sadio, alors que le père dormait dans sa chambre, il a été réveillé par des bruits provenant de la chambre des jeunes.
« Aussitôt, je me suis réveillé et je suis sorti de ma chambre en courant. » A la première personne qui était à sa portée, il s’est agrippé. L’a ramené dans sa chambre et lui a demandé d’arrêter la bagarre « parce que ça ne menait à rien« , laissant au sol la victime expiatoire de la colère de Oumar Dia.
Ce que Fily Sidibé ignorait, c’est que le garçon laissé au sol n’est personne d’autre son petit Sadio. Sa raison de vivre. Après avoir éloigné Oumar Dia, Fily Sidibé était revenu dans sa chambre et avait demandé après son fils qui tardait à rentrer. Les voisins, pour l’épargner et éviter une possible vengeance, lui avait dit que Sadio était chez les voisins et allait y passer la nuit.
Ce n’est que le lendemain que le père va apprendre la terrible vérité: le garçon au sol, d’hier, c’était Sadio Sidibé. Il a été frappé par un pilon. Et ces coups ont été reçus dans la nuque. Comme si cela ne suffisait pas à son choc émotionnel, sa douleur va être au paroxysme lorsqu’il a appris que son fils a été agressé parce que « il a simplement parlé Ouolof dans cette maison de Haal-Pular, Toucouleur. »
Oumar Dia qui est un idiot, un raciste doublé d’un ethniciste maladif, n’a pas accepté que le jeune Peulh de Guinée -qui comprend parfaitement le Toucouleur parce qu’ayant grandi dans cette maison où ils sont locataires depuis des années- vienne lui demander ses chaussures en Ouolof, cette « langue maudite », « langue des escrocs », parlée, pourtant, par tout le Sénégal.
Sa douleur à Fily Sidibé a été d’autant plus grande qu’il a perdu une nuit entière pour amener son fils à l’hôpital; alors que ce dernier était allongé, sans soins, dans la chambre d’un voisin qui attendait impatiemment le réveil du petit. Résultat de ses colères, le père s’est emparée de son fils pour le conduire dans le modeste hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. De là-bas, on les a conduits à l’hôpital de Fann. A son tour, Fann s’en est lavé les mains pour l’hôpital Général de Grand Yoff, le plus apte à le recevoir.
Et c’est là que le diagnostic est tombé: fracture de la boite crânienne. S’ensuivront de longues heures d’attente et d’angoisses. Mais aussi de dépenses astronomiques pour faire face aux soins. Pendant 10 jours, branché de toutes parts, Sadio Sidibé va lutter pour rester en vie. Les rares fois qu’il avait ouvert les yeux, il a découvert la silhouette floue de son père, le regardant avec des yeux embués. Et ce désolant spectacle finit par s’arrêter le 28 juillet alors que le père avait quitté momentanément l’hôpital.
Pendant que le pays est tiraillé par des querelles politiques et en ce moment où on accuse Macky Sall -un Haal-pular– et ses supporters d’avoir ethnicisé le débat politique au Sénégal, Sadio Sidibé nous abandonnait à nos stupidités. Lui qui croyait s’être intégré à cette société sénégalaise est mort pour avoir osé parler la langue majoritaire.
Désormais seul, Fily Sidibé, ce père qui n’avait pas voulu porter plainte préférant régler l’affaire à l’amiable, s’est vu devancer par ses voisins. Grace à la plainte de ces derniers, Oumar Dia a été cueilli au bureau des passeports où il comptait avoir le document de voyage pour se soustraire à ses responsabilités, en fuyant le Sénégal.
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En Avril, 2018 (06:18 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (09:20 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (22:56 PM)Participer à la Discussion