Fortement touché par la crise du coronavirus, Uber va supprimer 14% de ses emplois, soit l’équivalent de 3 700 postes. Dara Khosrowshahi, le directeur général, annonce aussi qu’il renonce à son salaire jusqu’à la fin de l’année.
Uber a annoncé mercredi la suppression de 3 700 emplois parmi les équipes chargées du recrutement et du renseignement des usagers pour réduire les coûts face à la grave crise provoquée par la pandémie de Covid-19, selon des documents boursiers.
?Ces suppressions d’emplois représentent environ 14 % du nombre total d’employés que comptait l’entreprise de réservation de voitures avec chauffeurs à la fin de l’année. L’entreprise table sur un coût de 20 millions de dollars pour cette opération.
Dans ces mêmes documents, Dara Khosrowshahi, le directeur général, annonce qu’il renonce pour le restant de l’exercice, clos le 31 décembre 2020, à son salaire de base, après un accord avec le conseil d’administration.
Une « période sombre »
Uber doit présenter ses résultats trimestriels jeudi. Son principal concurrent aux États-Unis, Lyft, a lui aussi annoncé une coupe de 17 % dans les rangs de ses employés.
Les coupes d’aujourd’hui avant les résultats de demain sont une décision douloureuse mais malheureusement nécessaire pour Dara & Co face à la situation inédite créée par le Covid-19, souligne Dan Ives de Wedbush Securities.
Après cette période sombre, le modèle d’entreprise d’Uber sera probablement très différent les prochaines années (au minimum) et l’entreprise devra rationaliser ses dépenses et réduire son activité afin de se focaliser sur un objectif de rentabilité, ajoute l’expert.
Le titre d’Uber était en baisse d’environ 4 % à Wall Street.
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