Le marché de l'or noir était aux abois après la décision de l'Arabie saoudite de réduire drastiquement ses prix suite à l'échec des négociations entre l'Opep et la Russie. Ces derniers n'ont pas réussi à s'entendre sur des coupes supplémentaires de leur production pour tenter d'enrayer la chute de la consommation face à l'épidémie de coronavirus.
Les cours du pétrole chutaient lourdement en Asie, lundi 9 mars, après que l'Arabie saoudite eut décidé de baisser ses prix à la livraison, en raison de l'échec de l'Opep et de ses alliés à se mettre d'accord pour soutenir les cours.
Les deux principaux contrats étaient en baisse de 20 %, le prix du WTI (West Tewas Intermediate) s'établissant à 32 dollars le baril et celui du Brent à 36 dollars. Bloomberg News a rapporté que l'Arabie saoudite s'était lancé dans une vaste braderie en effectuant la plus importante réduction de ses prix pétroliers en 20 ans.
Ainsi, le prix pour le pétrole à destination d'Asie a diminué de 4-6 dollars par baril alors que celui pour les États-Unis a été réduit de 7 dollars par baril. Aramco a vendu son baril d'Arabian Light à un prix sans précédent : 10,25 dollars en dessous du baril de Brent de la mer du Nord, selon Bloomberg.
Les bourses asiatiques chutent
Les mesures saoudiennes sont intervenues après l'échec de négociations entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie sur des réductions de production. Ils n'ont pas réussi à s'entendre sur des coupes supplémentaires de leur production pour tenter d'enrayer la chute de la consommation d'or noir face à l'épidémie de coronavirus. La Russie s'est opposée à une nouvelle réduction de 1,5 million de barils par jour.
Les principales Bourses d'Asie essuyaient également de lourdes pertes. À la Bourse de Tokyo c'était particulièrement l'affolement : à la pause de midi peu avant 3 h GMT l'indice vedette Nikkei creusait encore ses pertes par rapport au début de séance, lâchant 6,15 % à 19.473,07 points.
L'indice élargi Topix plongeait lui de 6,07 % à 1 382,11 points. Les Bourses chinoises avaient également démarré en fort repli, surtout celle de Hong Kong où l'indice Hang Seng a perdu 3,87 % dès les premiers échanges. Shanghai a reculé de 1,56 % et Shenzhen de 1,66 % à l'ouverture.
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