
La mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) "remplira son mandat et
continuera de surveiller toutes les violations des droits de l`Homme, les
incitations à la haine, ou les attaques contre les Casques bleus", indique un
communiqué du porte-parole du secrétaire général.
M. Gbagbo a demandé samedi le départ "immédiat" de l`Onuci et de la force
militaire française Licorne, selon un communiqué de son gouvernement lu à la
télévision d`Etat.
L`opération onusienne compte quelque 10.000 Casques bleus et la force
Licorne de l`ex-puissance coloniale française environ 900 hommes.
M. Ban "est profondément inquiet des attaques contre une patrouille de
l`ONU et des sentinelles perpétrées au quartier général de l`Onuci par des
éléments des forces de sécurité ivoiriennes apparemment loyales à M. Gbagbo et
de l`attaque samedi d`observateurs militaires de l`ONU par de Jeunes
patriotes, qui a blessé deux observateurs", ajoute le texte.
"Il y aura des conséquences pour ceux qui ont perpétré ou orchestré de
telles actions, ou qui le feront à l`avenir", prévient le communiqué.
Le siège de l`Onuci a essuyé des tirs de la part d`"hommes armés vêtus de
tenues militaires" dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, selon la
mission.
L`armée fidèle à Laurent Gbagbo a accusé vendredi l`Onuci d`appuyer
militairement les forces soutenant son rival Alassane Ouattara. Abidjan a été
jeudi le théâtre de violents affrontements entre les deux camps.
La demande de M. est "ridicule" car il "n`est plus président", a affirmé de
son côté samedi soir à l`AFP Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.
0 Commentaires
Participer à la Discussion