
Arrivés séparément, MM. Yayi et Koroma doivent, au côté du président
cap-verdien Pedro Pires qui était attendu plus tard mardi matin, rencontrer
Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, reconnu président par une
immense partie de la communauté internationale.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a envoyé
ces trois dirigeants comme "dernier geste" pour obtenir le départ de M.
Gbagbo. L`organisation régionale a menacé le président sortant de recourir à
la "force légitime" s`il ne cédait pas à cette injonction.
M. Gbagbo a dit "prendre au sérieux" cette menace, mais a mis en garde
contre un risque de "guerre civile" en cas d`intervention armée. Son camp a
souligné la présence de millions d`immigrés ouest-africains sur le sol
ivoirien, qui pourraient être pris à partie.
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