Après la mort d'une malade du Covid-19 qui s'était procurée un faux certificat de vaccination, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait un point ce dimanche 12 décembre sur la lutte contre ce trafic.
Selon le ministre, plusieurs milliers de faux passes sanitaires ont été détectés par les forces de l'ordre. Résultat, près de 400 enquêtes ont été ouvertes sur des réseaux présumés, certains impliquant des professionnels de santé.
Gérald Darmanin a précisé que les émetteurs de ces faux documents risquaient de lourdes peines, mais également ceux qui s'en servaient. Très récemment, des contrevenants ont été condamnés à de la prison avec sursis et à de fortes amendes. Parce que, souligne le ministre, ce passe sanitaire devient parfois « un vrai passe pour la mort ». Allusion au décès d'une femme de 57 ans à l'hôpital de Garches, près de Paris, vendredi.
Selon le ministre, plusieurs milliers de faux passes sanitaires ont été détectés par les forces de l'ordre. Résultat, près de 400 enquêtes ont été ouvertes sur des réseaux présumés, certains impliquant des professionnels de santé.
Gérald Darmanin a précisé que les émetteurs de ces faux documents risquaient de lourdes peines, mais également ceux qui s'en servaient. Très récemment, des contrevenants ont été condamnés à de la prison avec sursis et à de fortes amendes. Parce que, souligne le ministre, ce passe sanitaire devient parfois « un vrai passe pour la mort ». Allusion au décès d'une femme de 57 ans à l'hôpital de Garches, près de Paris, vendredi.
Protocole médical pour une personne vaccinée
Elle avait été hospitalisée au début du mois pour une forme très grave, assurant qu'elle avait été vaccinée, certificat en main. Elle a donc suivi un protocole pour personne vaccinée. Mais son état s'est vite dégradé, prenant de court l'équipe médicale qui n'avait jamais assisté à une telle évolution chez une personne ayant reçu au moins deux doses. Son mari reconnaîtra plus tard que son épouse s'était procuré un faux document moyennant 200 euros. Trop tard pour les médecins qui n'ont pu la prendre en charge à temps comme une personne malade non vaccinée.
En novembre, un médecin de région parisienne, soupçonné d'avoir vendu 220 faux certificat de vaccination a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Elle avait été hospitalisée au début du mois pour une forme très grave, assurant qu'elle avait été vaccinée, certificat en main. Elle a donc suivi un protocole pour personne vaccinée. Mais son état s'est vite dégradé, prenant de court l'équipe médicale qui n'avait jamais assisté à une telle évolution chez une personne ayant reçu au moins deux doses. Son mari reconnaîtra plus tard que son épouse s'était procuré un faux document moyennant 200 euros. Trop tard pour les médecins qui n'ont pu la prendre en charge à temps comme une personne malade non vaccinée.
En novembre, un médecin de région parisienne, soupçonné d'avoir vendu 220 faux certificat de vaccination a été mis en examen et placé en détention provisoire.
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