Après avoir tardé à s'exprimer, le président turc a décidé, lundi, que le confinement se poursuivrait le week-end prochain dans 31 provinces. En parallèle, le Parlement a approuvé la libération de dizaines de milliers de détenus pour tenter de désengorger un univers carcéral menacé par la pandémie de nouveau coronavirus.
Le président Recep Tayyip Erdogan a décidé, lundi 13 avril, de reconduire le confinement dans 31 provinces de Turquie pendant 48 heures le week-end du 18 et 19 avril. Objectif : lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, qui a infecté plus de 61 000 personnes et fait 1 296 morts dans le pays.
Le chef de l'État a précisé que nouvelles périodes de confinement pourraient être décidées et que des mesures seraient prises afin d'éviter la confusion de la semaine dernière. "Lors de notre conseil des ministres, nous avons décidé de reconduire le confinement le week-end lorsque cela se révélera nécessaire", a-t-il dit
L'annonce tardive du premier confinement, le week-end dernier, avait provoqué une ruée des habitants des principales villes du pays dans les magasins, vendredi. Dimanche, Recep Tayyip Erdogan avait refusé la démission du ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu, qui avait dit assumer ainsi le désordre lié à l'annonce tardive du confinement de ce week-end.
Avant de décider ce confinement, Ankara avait entre autres fermé les écoles et les cafés, interrompu les prières de masse et ordonné aux personnes âgées de plus de 65 ans comme de moins de 20 ans de rester chez elles.
Des dizaines de milliers de détenus bientôt libres
En parallèle, le Parlement turc a adopté, lundi soir, une loi approuvant la libération de dizaines de milliers de détenus pour tenter de désengorger un univers carcéral menacé par la pandémie.
Des ONG de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch et Amnesty International, ont critiqué le texte, qui exclut de ces libérations les détenus condamnés en vertu de lois antiterroristes controversées. Ces organisations ont aussi condamné l'exclusion de cette mesure de nombreux journalistes, opposants politiques et avocats qui se trouvent en détention provisoire et n'ont pas encore été jugés. Cela inclut des personnes incarcérées alors qu'elles attendaient une date pour le début de leur procès, d'autres qui attendaient une inculpation formelle ou des suspects en cours de jugement.
"De nombreuses personnes qui sont en prison parce qu'elles ont fait usage de leurs droits - et qui n'ont commis aucun crime - sont exclues (de la mesure de libération) parce que le gouvernement choisit d'utiliser ses lois antiterroristes très flexibles, excessivement larges et vagues", a déclaré à l'AFP Andrew Gardner, un responsable d'Amnesty International. Parmi ces personnes figurent l'homme d'affaires et philanthrope Osman Kavala et le politicien kurde Selahattin Demirtas.
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