Donald Trump ne manque pas une occasion de critiquer l’inaction militaire de Joe Biden ni d’idées radicales pour forcer la Russie à retirer ses troupes d’Ukraine.
Début mars, l’ancien président des États-Unis avait suggéré de “déguiser” les avions de chasse américains F-22 avec le drapeau chinois. Ils pourraient ainsi bombarder aisément la Russie sans risque de représailles. Moscou s’en prendrait ensuite à la Chine et les Américains n’auraient plus qu’à “s’asseoir pour regarder” les combats. Une proposition, certes peu crédible, mais lâchée par Donald Trump devant une foule hilare lors d’un meeting à la Nouvelle-Orléans. Ce 21 mars, il en a remis une couche sur Fox News. Lors d’une interview en direct, il a cette fois appelé les États-Unis à envoyer leur flotte de sous-marins nucléaires le long des côtes russes, relate le HuffPost.
“Capacité nucléaire à un niveau sans précédent”
En effet, “grâce” à lui, a-t-il pris soin de rappeler, la marine américaine possède aujourd’hui les “meilleurs modèles au monde, les plus puissants”: “Nous sommes une plus grande puissance nucléaire. Je m’en serais bien passé mais j’ai porté notre capacité nucléaire à un niveau sans précédent. 2,5 milliards de dollars d’investissements militaires dont une bonne partie consacrée à la modernisation de cet armement qui datait d’il y a 40 ou 50 ans et dont plus personne ne savait s'il fonctionnait encore. Nous sommes maintenant dotés d’un arsenal flambant neuf et incroyablement puissant. J’espère de tout coeur que nous n’aurons jamais à l’utiliser, ce serait la tragédie ultime, mais si nous ne l’avions pas, nous n’aurions même pas voix au chapitre", commente l’ex-président.
Vladimir Poutine et le mot tabou
“Il (NDLR: Vladimir Poutine) n’a que ce mot à la bouche, ce mot tabou (“N-word”), il le répète inlassablement: le mot ‘nucléaire’. Et nous, on ne dit rien ou on s’étonne: ‘Houla, c'est une puissance nucléaire’. Mais nous sommes une puissance nucléaire plus forte encore et nous avons les sous-marins les plus puissants au monde, les plus puissants jamais conçus. Il faudrait répondre: ‘Écoute, si tu laisses planer cette menace (nucléaire) encore une fois, on envoie notre flotte de sous-marins faire des allers-retours le long des côtes (russes)", a-t-il déclaré à l’antenne. À noter, le détournement discutable de l’expression “N-word”, généralement utilisée à la place de “nigger” (“nègre”, “négro”). Un mot littéralement banni du vocabulaire américain.
Le spectre de la Troisième Guerre mondiale
Pour l’instant, les États-Unis et l’Otan, plus prudents, s’interdisent d’entrer en conflit direct avec la Russie pour éviter une Troisième Guerre mondiale potentielle. Washington et l’Alliance excluent également de décréter une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine.
Trump refers to talk of nuclear strikes as "the n-word" pic.twitter.com/vRZ726Ih23
— Aaron Rupar (@atrupar) March 21, 2022
4 Commentaires
Defou
En Mars, 2022 (23:33 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (14:19 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (14:19 PM)Mor
En Mars, 2022 (09:35 AM)Rien que des gesticulations pueriles.
Mustapha Hihihihi
En Mars, 2022 (08:38 AM)Participer à la Discussion