
L'élection du président tchèque au suffrage universel, une première dans l'histoire moderne de ce pays, se tiendra les 11 et 12 janvier, a annoncé lundi le président du Sénat Milan Stech. Les Tchèques devront choisir le successeur de l'eurosceptique Vaclav Klaus pour un mandat de cinq ans à la tête du pays, selon un amendement à la Constitution votée cette l'année. Depuis la chute du communisme en 1989, le chef de l'Etat était élu par le Parlement. Jusqu'à présent, 25 candidats ont manifesté leur intérêt pour la plus haute fonction de l'Etat, dont les anciens Premiers ministres Milos Zeman et Jan Fischer, le sénateur social-démocrate Jiri Dienstbier, le sénateur de droite Premysl Sobotka ou le ministre des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg. Pour pouvoir se présenter officiellement, les candidats doivent obtenir le soutien d'au moins 20 députés ou de dix sénateurs, ou encore collecter 50.000 signatures. Ils doivent déposer leur candidature jusqu'au 6 novembre. Si aucun des candidats n'emporte la majorité absolue lors du premier tour, un second sera organisé les 25 et 26 janvier. Le nouveau président sera le troisième dans l'histoire de la République tchèque, créée après la scission pacifique de la Tchécoslovaquie en 1993. Le premier, le célèbre dissident et dramaturge Vaclav Havel, décédé en décembre 2011, avait été remplacé à la tête du pays par l'actuel chef d'Etat Vaclav Klaus en 2003.
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