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Les dirigeants de nombreux pays se rencontrent en ce moment à Glasgow pour la COP26, sommet crucial sur le climat. L'occasion d'évoquer des conséquences dévastatrices du réchauffement climatique à travers le monde. En Irak, les chaleurs dépassent 50°C l'été et les pénuries d'eau font craindre des déplacements massifs de populations dans le futur.
Avec notre correspondante à Bagdad, Lucile Wassermann
Au nord de la capitale irakienne, Taleb Hamid, agriculteur de 68 ans, prend la direction de son champ, ou plutôt ce qu'il en reste. Faute d'eau suffisante disponible dans le pays, cet agriculteur n'arrive plus à maintenir ses plantations en vie.
"Le niveau des rivières est très bas, alors on a creusé des puits et installé des pompes pour irriguer les champs. Le problème, c'est que ces stations de pompage ne fonctionnent pas toujours, à cause des coupures d'électricité dans le pays."
Faute de rentabilité, nombreux sont ceux qui ont revendu leurs champs ces dernières années. Mais la crise hydrique ne se limite pas aux agriculteurs : obtenir de l'eau potable est devenu de plus en plus compliqué en Irak.
« On est obligés d'acheter ces bouteilles d'eau pour boire aujourd'hui, s'agace Khamis Hamid, un voisin de Taleb, bouteille d'eau à la main. Et ça nous coûte environ 60 dollars tous les mois ! On est pauvres, nous, c'est énorme... »
La faute au réchauffement climatique, mais pas seulement, enchaîne un autre habitant du village :
"On dépend de nos rivières pour avoir de l'eau. Il y en a une à un kilomètre seulement, mais parce qu'il y a des barrages au nord, en Turquie et en Iran, le niveau a largement baissé. Donc, nous, on n'a plus rien en aval !"
Résultat : de nombreux Irakiens sont obligés de quitter leurs terres pour les villes ou pour ailleurs, là où le réchauffement climatique n'est pas encore devenu insupportable.
Avec notre correspondante à Bagdad, Lucile Wassermann
Au nord de la capitale irakienne, Taleb Hamid, agriculteur de 68 ans, prend la direction de son champ, ou plutôt ce qu'il en reste. Faute d'eau suffisante disponible dans le pays, cet agriculteur n'arrive plus à maintenir ses plantations en vie.
"Le niveau des rivières est très bas, alors on a creusé des puits et installé des pompes pour irriguer les champs. Le problème, c'est que ces stations de pompage ne fonctionnent pas toujours, à cause des coupures d'électricité dans le pays."
Faute de rentabilité, nombreux sont ceux qui ont revendu leurs champs ces dernières années. Mais la crise hydrique ne se limite pas aux agriculteurs : obtenir de l'eau potable est devenu de plus en plus compliqué en Irak.
« On est obligés d'acheter ces bouteilles d'eau pour boire aujourd'hui, s'agace Khamis Hamid, un voisin de Taleb, bouteille d'eau à la main. Et ça nous coûte environ 60 dollars tous les mois ! On est pauvres, nous, c'est énorme... »
La faute au réchauffement climatique, mais pas seulement, enchaîne un autre habitant du village :
"On dépend de nos rivières pour avoir de l'eau. Il y en a une à un kilomètre seulement, mais parce qu'il y a des barrages au nord, en Turquie et en Iran, le niveau a largement baissé. Donc, nous, on n'a plus rien en aval !"
Résultat : de nombreux Irakiens sont obligés de quitter leurs terres pour les villes ou pour ailleurs, là où le réchauffement climatique n'est pas encore devenu insupportable.
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