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La France a procédé à de nouvelles frappes aériennes contre les rebelles islamistes au Mali et elle va poursuivre le renforcement de son dispositif sur place jusqu'au déploiement de la force africaine, qui va prendre "une bonne semaine", a déclaré mardi François Hollande. En visite pour une journée aux Emirats arabes unis (EAU), le président français s'est dit confiant dans la capacité des forces françaises et africaines à "arrêter" la progression des islamistes au Mali. "Cette nuit, il y a encore eu des frappes qui ont atteint leurs objectifs", a-t-il déclaré sur une base militaire française à Abou Dhabi. "Nous sommes confiants sur la rapidité avec laquelle nous pourrons arrêter les agresseurs, les ennemis, les terroristes', a-t-il ajouté. François Hollande a précisé que la France disposait d'environ 750 soldats engagés "au sol et dans les airs" au Mali. "Ça va encore augmenter pour qu'ensuite, le plus rapidement possible, nous puissions céder la place aux Africains", a-t-il dit. Le déploiement des forces de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) va prendre "une bonne semaine", a-t-il jugé. Exprimant la volonté d'épargner la population civile, il a assuré que les frappes françaises étaient "parfaitement ciblées, au mètre près".
LA FRANCE "EN PREMIÈRE LIGNE"
Le président a souligné le rôle "éminent", "en première ligne" de la France, intervenue vendredi à l'appel des autorités maliennes pour arrêter la progression des rebelles islamistes vers Bamako, la capitale. "S'il n'y avait pas eu la France dans ces premiers jours (...) je ne sais pas ce que le Mali serait devenu", a-t-il dit. "La France est en première ligne. Si elle ne l'avait pas été, il y aurait aujourd'hui un Mali entièrement occupé par les terroristes et d'autres pays africains menacés". Selon lui, "l'action de la France est parfaitement" comprise par la communauté internationale, comme en a témoigné la réunion du conseil de sécurité des Nations unies de lundi à New York. Interrogé sur la situation dans l'ouest du Mali, où les rebelles ont pris lundi la ville de Diabaly, François Hollande a évoqué "un problème", ajoutant : "Les terroristes n'ont pas conquis cette ville mais se sont réfugiés dedans pour se protéger." Dès son arrivée à Abou Dhabi, le président français s'est entretenu avec son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, présent aux Emirats. Ce dernier a évoqué la possibilité de participer à l'opération Serval si le Mali en fait la demande, a-t-on rapporté dans l'entourage du président français. François Hollande a aussi évoqué une participation du Tchad et des EAU "soit sur le plan logistique, soit sur le plan financier". Dans ce contexte particulier, le chef de l'Etat a visité la base française établie à Abou Dhabi depuis 2009. Sur cette base de 700 hommes sont notamment stationnés six avions de chasse Rafale, sur un total d'une centaine dans l'armée française.
AVIONS RAFALE
Des appareils mobilisables pour le conflit malien, a confirmé le président lors d'une rencontre avec les soldats. "Si on doit déployer des matériels supplémentaires un certain nombre viendront d'ici", a-t-il dit lors d'une rencontre avec des pilotes de Rafale. "En effet M. le président. Nous sommes prêts bien sûr à toute éventualité", lui a répondu un militaire. Avant de repartir, François Hollande a évoqué la "double mission opérationnelle et, j'allais dire, presque commerciale" des pilotes de Rafale de cette base. Une allusion au projet de vente aux EAU de 60 Rafale, que son constructeur français Dassault n'a pas encore vendu à l'export. La visite de François Hollande pourrait faire avancer ce dossier, alors que l'Inde s'est également montrée intéressée par l'achat de 126 appareils. François Hollande était accompagné du seul ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, celui de la Défense, Jean-Yves Le Drian, étant finalement resté à Paris. La base d'Abou Dhabi a notamment participé à des missions en Afghanistan, à des opérations d'aide aux réfugiés syriens en Jordanie ainsi qu'à la mission Atalante de lutte contre la piraterie au large de la Somalie. "Le Mali n'est pas dans notre champ d'action. Pour l'instant, ce n'est pas à l'ordre du jour", a pour sa part dit à la presse Stéphane Groën, chef de l'état-major interarmées de l'amiral commandant la zone maritime de l'océan Indien. "Cette décision est du ressort du chef des armées. Si un jour nous recevons des ordres, nous les mettrons en oeuvre".
7 Commentaires
La Guerre
En Janvier, 2013 (11:46 AM)Pub Gage
En Janvier, 2013 (12:46 PM)Cocu654
En Janvier, 2013 (13:22 PM)Boy Diourbel
En Janvier, 2013 (15:03 PM)Al Muslim
En Janvier, 2013 (16:22 PM)Mbeurrrrrrrrrrrrrrrrr
En Janvier, 2013 (19:30 PM)Limace
En Janvier, 2013 (23:44 PM)ISLAMOTERROTRAFICO..SUPO VOUS ALLEZ POURRIR DANS LE SABLE DANS PEU DE TEMPS CAR UNE ALLIANCE AFRICAFRANCE VA VOUS METTRE UNE DEROUILLER
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