Déjà, moins d’un mois après leur rencontre, Nicolas avait passé la bague au doigt de Carla, un coeur en diamant rose signé Victoire de Castellane, créatrice de bijoux chez Dior, signe de fiançailles, gage de noces prochaines. Carla Bruni a offert en retour une montre en acier gris de l’horloger suisse Patek Philippe.
La maman de l’ex-top model, devenue chanteuse, avait d’ailleurs vendu la mèche en racontant à la presse italienne : "Le Président m’a demandé sa main. Je lui ai dit : "Monsieur le Président, je n’ai aucune raison de vous la refuser !"" Marisa Borini est même allée jusqu’à voir sa fille déjà installée à l’Elysée : "Si Carla devient la première dame de France, elle devra garder pour elle un lieu et du temps pour écrire." Et d’affirmer dans Le Parisien : "Carla vit une authentique histoire d’amour. Et je pense qu’ils peuvent très bien se compléter avec Nicolas." Elle avait eu l’occasion d’observer son futur gendre lorsque celui-ci l’avait emmenée au Vatican, lors de sa rencontre avec le pape à laquelle elle n’avait pas eu, toutefois, l’autorisation de participer.
Certains s’inquiètent de la rapidité de cette romance
Depuis leur visite médiatisée au parc d’attraction Disneyland, la chanteuse et le Président ne se sont plus quittés, conviant le monde entier à leurs voyages : on les a vus fin décembre en Egypte, se promenant main dans la main sur le site archéologique de Louxor, ou sur la côte de Charm el-Cheikh ; on les a suivis hier dans les ruines de la cité nabatéenne de Pétra, Aurélien, le fils de Carla et du philosophe Raphaël Enthoven, juché sur les épaules du Président, baissant la tête et cachant son visage derrière ses mains et sa capuche à la vue des caméras qui immortalisaient cet instant d’intimité pour le moins spectaculaire. Certains y verront un symbole, Pétra fut le lieu de l’escapade de Cécilia avec Richard Attias, le commencement de la fin pour le couple Nicolas-Cécilia. Une façon d’effacer un passé douloureux pour celui qui a retrouvé l’amour.
L’Elysée fera-t-il peur à Carla ? Certains de ses amis s’inquiètent de la rapidité de cette romance et de la perspective de voir cette artiste, "Don Juan au féminin" selon l’un de ses proches, enfermée dans le rôle de première dame de France. Mais Nicolas Sarkozy ne rêve que de régulariser son idylle avec l’ancienne égérie de la rive gauche. Le 31 décembre, recevant pour un pot à l’Elysée, juste avant ses voeux aux Français, les ministres restés à Paris, il n’a pas résisté au plaisir de présenter Carla Bruni à plusieurs d’entre eux, notamment Roger Karoutchi, André Santini ou encore Christine Albanel. Comme s’il voulait brûler les étapes.
Il est vrai que la vie d’un président sans première dame s’avère compliquée. Son mariage avec Carla Bruni qui, elle, n’a jamais convolé, réglerait en tout cas les problèmes de protocole qui se sont déjà posés en Egypte et qui se posent déjà pour le prochain voyage du Président en Inde fin janvier. Vous avez aimé Grace Kelly à Monaco, vous adorerez Carla Bruni à l’Elysée... pourrait dire Nicolas Sarkozy
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