Le mis en cause dans la mort du gendarme Éric Comyn, tué lundi soir lors d’un refus d’obtempérer à Mougins (Alpes-Maritimes), a déclaré en garde à vue «ne pas l’avoir vu» et donc percuté «involontairement».
Le suspect minimise. Le parquet de Grasse a indiqué, ce mercredi 28 août, par voie de communiqué, que la garde à vue du mis en cause dans la mort du gendarme tué lors d’un refus d’obtempérer lundi soir à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, allait être levée dans l’après-midi.
Le parquet a par ailleurs précisé qu’au cours des premières auditions réalisées le suspect a affirmé «avoir percuté le gendarme involontairement et, pris de panique, avoir quitté les lieux».
L'homme, d'origine cap-verdienne et âgé de 39 ans, qui compte 10 condamnations à son casier judiciaire pour «des infractions à la circulation routière» mais aussi «des atteintes aux personnes», a en outre affirmé «n’avoir pas vu le gendarme sur la chaussée.»
Néanmoins, malgré ses affirmations, le suspect a été déféré à «en vue de l’ouverture d’une information judiciaire des chefs de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique». Il est à noter qu’à l’issue de l’examen psychiatrique, il a été reconnu pénalement responsable.
Plus tôt, ce mercredi, un hommage a été rendu à Éric Comyn à Mandelieu, commune où le défunt gendarme résidait. À cette occasion, sa veuve a pointé du doigt le «laxisme» de la justice française, la tenant en partie responsable de la mort de son époux.
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