
Laurent Gbagbo devrait recevoir Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, les 2 et 3 octobre à Yamoussoukro. Celui-ci prévoit de venir en compagnie de l’avocat Robert Bourgi. Il envisage également de rencontrer les deux opposants, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié pour, affirme-t-on, passer le message suivant : « Paris n’a pas de candidat. Respectez le verdict des urnes ».
Les relations entre Paris et la présidence ivoirienne se sont récemment réchauffées. Le 31 août à Abidjan, à l'occasion de la cérémonie de réouverture du lycée français Jacques Prévert d'Abidjan (incendié en novembre 2004 par des « jeunes patriotes »), Laurent Gbagbo a dit vouloir « bâtir des relations solides et vraies » avec la France. « Nous avons assisté à une rupture de digue, les années passées, surtout en 2004.(..) sans que le pire n'arrive », a-t-il déclaré.
L'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 avait entraîné un début de détente. Mais Abidjan continuait de s'offusquer de toute « pression » française en faveur de l’organisation rapide de la présidentielle. Résultat : conviée à la fête du 14 juillet, la Côte d'Ivoire ne s'est fait représenter que par son ministre de la Défense et n’a pas participé au défilé.
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