Au moins sept personnes sont décédées du choléra en Haïti, ont annoncé dimanche les autorités, ravivant les craintes d'une résurgence de la maladie dans ce pays pauvre des Caraïbes où une épidémie a causé la mort de plus de 10.000 personnes entre 2010 et 2019.
Le ministère de la Santé publique et de la Population avait annoncé quelques heures plus tôt «la détection d'un cas confirmé de choléra à Savane Pistache Décayette dans la commune de Port-au-Prince et de cas suspects à Brooklyn dans la commune de Cité Soleil».
Le ministère de la Santé publique et de la Population avait annoncé quelques heures plus tôt «la détection d'un cas confirmé de choléra à Savane Pistache Décayette dans la commune de Port-au-Prince et de cas suspects à Brooklyn dans la commune de Cité Soleil».
«La plupart des victimes sont mortes dans leur quartier et n'ont pas pu se rendre à l'hôpital», a expliqué Lauré Adrien, plaidant pour que les barrages routiers installés dans le pays pour protester contre la hausse annoncée le 11 septembre du prix des carburants soient levés afin de permettre aux malades d'accéder aux établissements de soins ou aux ambulances de pouvoir les atteindre.
Le gouvernement mobilisé
Le ministère avait assuré dimanche après-midi avoir pris des dispositions pour tenter d'empêcher toute propagation de la maladie, notamment en enquêtant sur la possibilité d'autres cas. Il avait également appelé la population à la prudence en adoptant des mesures d'hygiène.
Introduit par des Casques bleus de l'ONU en 2010, le virus du choléra a fait quelque 10.000 morts en Haïti. Les Casques bleus avaient déversé des matières fécales dans le fleuve de l'Artibonite, et les premiers cas étaient apparus dans cette région, avant que l'épidémie ne gagne tout le pays. L'ONU a reconnu avoir joué un rôle dans l'introduction du virus seulement en août 2016.
Le ministère de la Santé publique avait organisé en février une cérémonie marquant l'élimination officielle du choléra en Haïti, le dernier cas -avant ceux annoncés dimanche- ayant été recensé en 2019. Le Premier ministre Ariel Henry avait alors déclaré: «Ce 4 février représente un modèle d'engagement politique et citoyen, lequel restera une date mémorable dans les annales de l'histoire de la santé publique».
Le ministère avait assuré dimanche après-midi avoir pris des dispositions pour tenter d'empêcher toute propagation de la maladie, notamment en enquêtant sur la possibilité d'autres cas. Il avait également appelé la population à la prudence en adoptant des mesures d'hygiène.
Introduit par des Casques bleus de l'ONU en 2010, le virus du choléra a fait quelque 10.000 morts en Haïti. Les Casques bleus avaient déversé des matières fécales dans le fleuve de l'Artibonite, et les premiers cas étaient apparus dans cette région, avant que l'épidémie ne gagne tout le pays. L'ONU a reconnu avoir joué un rôle dans l'introduction du virus seulement en août 2016.
Le ministère de la Santé publique avait organisé en février une cérémonie marquant l'élimination officielle du choléra en Haïti, le dernier cas -avant ceux annoncés dimanche- ayant été recensé en 2019. Le Premier ministre Ariel Henry avait alors déclaré: «Ce 4 février représente un modèle d'engagement politique et citoyen, lequel restera une date mémorable dans les annales de l'histoire de la santé publique».
4 Commentaires
Le New York Times avait publié un article détaillant détaillant la méthode de Paris.
Pourquoi vous nous publiez le figaro pour nous parler du pays de nos parents ?
Il y un journal francophone en Haïti tenu par des Haïtiens et qui explique au quotidien ce qui s'y passe. Ce journal s'appelle "Le Novelliste".
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