Le président français François Hollande a estimé jeudi qu'il ne
fallait pas donner de "crédibilité" à la parole des ravisseurs des
otages français en Afrique, au surlendemain d'un message d'Al-Qaïda au
Maghreb islamique accusant Paris de bloquer les négociations.
Interrogé sur ce sujet par des journalistes, lors d'un déplacement près
de Paris, il a répondu: "moins on en dit mieux c'est, on peut
travailler". "Des contacts (avec les ravisseurs, ndlr), il y en a, et ce
n'est pas la parole des ravisseurs qui peut être aujourd'hui la parole
crédible".
Neuf Français sont retenus en otage à l'étranger, tous
sur le sol africain. Parmi ces otages, au moins six sont détenus par
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Sahel.
Mardi, dans une
vidéo publiée par l'agence de presse mauritanienne en ligne Sahara
Medias, Aqmi a accusé le gouvernement français de bloquer les
négociations que l'organisation dit avoir proposées pour la libération
des quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger.
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