Un Français de 46 ans risque entre deux et quatre mois de prison ferme pour "outrage à une personne chargée d'une mission de service public", rapporte le quotidien Le Progrès. En excès de vitesse, l'automobiliste a adressé un doigt d'honneur au radar automatique de Saint-Forgeux-Lespinasse avant de récidiver à Bessay-sur-Allier, le 22 mars 2015. Sans doute, se sentait-il habité d'un sentiment d'impunité après avoir modifié la plaque d'immatriculation de son véhicule à l'aide de ruban adhésif.
Un stratagème qui n'a pas empêché la police de l'identifier. Si le conducteur a reconnu les excès de vitesse et payé les amendes, il assure que la cible du doigt d'honneur était... sa compagne. "À ce moment, j'étais en discussion avec elle et j'étais énervé car elle parlait de son ex-compagnon. Le doigt d'honneur lui était destiné." Le maquillage de la plaque est attribué à la personne à qui il a prêté son véhicule la veille de l'incident.
Son avocat plaide l'acquittement estimant qu'un doigt d'honneur à une machine n'est pas punissable. Un avis pas partagé par le parquet qui considère qu'il s'agit par extension d'un outrage aux agents appelés à visionner les images.
0 Commentaires
Participer à la Discussion