Le ministre français de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson, annonce la régularisation de 1000 sans-papiers en France, conformément à une lettre circulaire adressée aux autorités préfectorales. Cette décision intervient en pleine polémique sur l’aggravation des peines encourues par les entreprises qui emploient des sans-papiers, mais le gouvernement français exclut la régularisation massive réclamée par le Parti socialiste.
De l’avis du ministre Besson, certains critères sont requis pour ces sans-papiers voulant être régularisés : "L'ancienneté du séjour en France, qui doit être au moins égale à cinq ans, l'ancienneté dans l'entreprise qui doit être égale ou supérieur à 12 mois, la nature de la promesse d'embauche qui doit être supérieure à 12 mois et l'intégration du demandeur." Cette décision faite suit à la grève entamée par 5.000 salariés dépourvus de titre de séjour avec le soutien de puissants syndicats et associations, il y a environ un mois et demi. Toutefois, Les signataires demandent au gouvernement "des solutions justes afin de protéger les victimes de ces abus en leur permettant de régulariser leur situation à partir de critères adaptés". M. Besson fait face à une nouvelle vague de polémiques suscitée par une nouvelle tentative de pénalisation de mariages dits gris. Certains analystes soulignent l’inanité de cette loi basée sur « les sentiments ». « Comment peut-on mesurer, prouver le sentiment, se sont offusqués certains commentateurs. Il y a aussi des français qui font des mariages calculés pour de l’argent, du matériel ». M. Besson a défendu sur France Inter, ce mercredi matin, que les principales victimes de ces pratiques étaient les femmes africaines.
0 Commentaires
Participer à la Discussion