La Convention nationale des personnes âgées du Sénégal (Cnpas) ne veut plus de Mademba Sock à la tête de l’Institut de prévoyance des retraites du Sénégal (Ipres). Cette structure de retraités l’a fait savoir à travers un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction. Dans ledit document, la Cnpas «exige le renouvellement des instances de l’Ipres, le départ sans condition de M. Sock et le retour à la légalité, condition d’une restauration de la crédibilité de l’institution.»
Considéré par la Cnpas comme «un homme qui s’estime au-dessus des lois de la République et de ses institutions», M. Sock est accusé par ladite structure de s’être «obstiné à s’imposer, en toute illégalité, dans ses fonctions» de Pca de l’Ipres malgré «la fin de son mandat» le 31 décembre 2005. De ce fait, la Cnpas reste d’avis que «tous les actes pris par le Pca depuis le 31 décembre 2005 doivent être considérés comme nuls et de nuls effets, puis que ‘’inexistants’’ du point de vue du droit administratif».
La Cnpas a décidé «de déférer devant le Conseil d’Etat, dans les délais requis, tous les actes susceptibles de «recours pour excès de pouvoir», engagés par M. Mademba Sock.»
Les personnes âgées rappellent que «l’Etat (…) a mandaté Mademba Sock de convoquer, avant la fin du mois» de mai une Assemblée générale «exclusivement réservée au renouvellement du Collège des représentants et du Conseil d’administration. C’est-à-dire à la restauration de la légalité». Le mandat de la puissance n’a pas été exécuté, selon ces personnes âgées, par M. Sock qui aurait fixé «son propre ordre du jour, en y inscrivant des questions que son illégalité ne lui permet pas d’instruire». Ledit mandat est contenu dans la «lettre n°687/Mfteop/Dtss du 9 mai 2006».
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