En Irak, au moins 16 personnes ont péri ce lundi 3 février selon des sources médicales et de sécurité. Douze ont été tuées dans quatre attaques à la voiture piégée. L'ensemble des attaques se sont produites dans la région de Bagdad. Le mois de janvier a été le plus meurtrier avec plus de 1 000 personnes tuées.
Les attentats ont eu lieu dans la localité de Mahmoudiya, au sud de la capitale, dans des quartiers situés dans la banlieue de Bagdad. Ces attentats sont devenus presque quotidiens en Irak où le niveau de violence ne cesse d'augmenter depuis le début de l'année.
Le mois de janvier a été de l'aveu même des autorités irakiennes, le plus meurtrier depuis cinq ans, avec plus d'un millier de personnes tuées. Il y a les attentats, les attaques qui se déroulent à Bagdad comme ce lundi et puis il y a bien sûr la guerre ouverte qui se joue depuis plusieurs semaines dans la province d'al-Anbar.
A Ramadi, une nouvelle offensive s'est déroulée dimanche 2 février dans le sud de la ville. L'armée et la police irakienne tentent de s'emparer de plusieurs quartiers tenus par les insurgés sunnites. Une offensive serait également envisagée dans la ville de Fallouja avec des bombardements aériens, sur les positions anti-gouvernementales.
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Une éventuelle offensive terrestre sur Fallouja ?
Selon un responsable des forces de sécurité irakiennes citées par l'agence Reuters, ces bombardements seraient un prélude à une offensive terrestre de grande ampleur. Une information est à prendre avec prudence car cela fait plusieurs jours que les autorités irakiennes envisagent cet assaut, sans le lancer.
Mais, le temps presse car le gouvernement de Nouri al-Maliki souhaite rétablir à tout prix la situation d'ici aux élections générales qui doivent se tenir en avril prochain.
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