Le président de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a admis avoir reçu dans le passé des revenus excédant ce à quoi il avait droit, démissionne. Le successeur de Carlos Ghosn à la tête du constructeur japonais était déjà en sursis avant que cette affaire n’éclate. Il était jugé trop proche de l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan arrêté pour des malversations financières en novembre 2018. Les mauvais résultats de Nissan l'avaient aussi affaibli. Le constructeur nommera un nouveau président d'ici la fin octobre.
Le conseil d'administration de Nissan est à la recherche d'un nouveau patron. Il pourra être japonais ou étranger. Ce pourrait être un homme ou une femme. Le nouveau patron devra avoir une connaissance approfondie de l'alliance Renault-Nissan. C'est une condition absolue pour Nissan.
Le constructeur japonais indique clairement qu'il entend préserver son alliance avec Renault. Pour assurer l'intérim, Nissan choisit son directeur d'exploitation, Yasuhiro Yamauchi qui connait bien l'alliance et serait apprécié chez Renault. Au sein du comité des nominations siège égalemnt Jean-Dominique Senard, le patron de Renault.
Le départ de Hirota Saikawa marque un nouveau bouleversement à la tête de Nissan. Il remboursera les 40 000 euros de revenus indus correspondant à une plus-value liée à la hausse de l'action de l'entreprise. Mais Hiroto Saikowa souhaite surtout assumer la responsabilité des affaires ayant conduit à l'arrestation de Carlos Ghosn dont il était très proche.
Ces derniers mois, Hiroto Saikawa s'était fait le défenseur de l'identité de Nissan. Il s'était opposé à une éventuelle fusion avec Renault. Nissan ne veut toujours pas d'une fusion avec son partenaire français.
La démission d'Hiroto Saikawa sera effective le 16 septembre prochain.
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