
Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé jeudi le secrétaire général de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet ainsi que deux journalistes du Monde, poursuivis en diffamation par l'ancien Premier ministre François Fillon.
Le tribunal a reconnu le caractère diffamatoire des propos qui leur étaient reprochés, mais il a retenu la "bonne foi" en faveur des prévenus.
Le tribunal a reconnu le caractère diffamatoire des propos qui leur étaient reprochés, mais il a retenu la "bonne foi" en faveur des prévenus.
Dans leur livre "Sarko s'est tuer", Gérard Davet et Fabrice Lhomme écrivaient que François Fillon avait demandé à Jean-Pierre Jouyet, lors d'un déjeuner le 24 juin 2014, de "taper vite" sur Nicolas Sarkozy, mis en cause dans plusieurs enquêtes judiciaires, pour ne pas le "laisser revenir" en politique.
Lors d'une rencontre avec eux à l'Elysée en septembre 2014, Jean-Pierre Jouyet, ami de François Hollande depuis 40 ans, avait dit à ses interlocuteurs qu'ils étaient bien informés et ajouté à propos de François Fillon : "En gros, son machin, c'était de dire, 'mais tapez vite! Tapez vite."
Ses propos avaient été enregistrés et diffusés par les journalistes du Monde.
Lors d'une rencontre avec eux à l'Elysée en septembre 2014, Jean-Pierre Jouyet, ami de François Hollande depuis 40 ans, avait dit à ses interlocuteurs qu'ils étaient bien informés et ajouté à propos de François Fillon : "En gros, son machin, c'était de dire, 'mais tapez vite! Tapez vite."
Ses propos avaient été enregistrés et diffusés par les journalistes du Monde.
(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)
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