Les dirigeants africains se rencontrent ce 31 août en Libye. Au menu, la conférence sur le changement climatique qui se tiendra en décembre prochain à Copenhague.
MBF
L’Union africaine entend réclamer aux pays industrialisés 67 milliards de dollars par an comme compensation à la pollution, à travers des mécanismes comme le marché du carbone. Cette position africaine rejoint l’appel émis en avril dernier par la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud, demandant au monde développé de consacrer une manne financière conséquente pour les aider à lutter contre le changement climatique.
Pour l’Union africaine, ces grands pays de l’Amérique, de l’Europe et de l’Asie devront réduire de 40% leurs émissions de carbone d’ici 2025. En plus de cet effort, les nations industrialisées doivent réserver 0,5% de leurs PIB pour compenser les pays pauvres de leur responsabilité dans le changement climatique.
L’Occident devrait aider au transfert des technologies vertes pour aider les pays en développement à maîtriser leurs émissions de carbone. Ce sont là les principales propositions qui feront l’objet de débat entre les chefs d’Etat africain à Tripoli. Les propositions africaines devraient être signées par un comité spécial de 9 chefs d’Etat (Libye, Ethiopie, Algérie, RDC, Kenya, Maurice, Mozambique, Nigeria et Ouganda) avant d’être soumises à l’assemblée de l’UA. Ces principaux points de discussion sur le changement climatique avaient, quant à eux, fait l’objet d’un compromis un peu plus tôt dans l’année à Addis Abeba et à Tripoli. Faut-il le rappeler, cette rencontre coïncide avec la veille du premier septembre, quarantième anniversaire de la révolution libyenne conduite par Mouammar Kadhafi.
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