L'entreprise Le Bras Frères, qui montait l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame de Paris, a "exclu toute responsabilité" dans l'incendie qui a ravagé l'édifice. "Ils excluent de fait toute responsabilité", a déclaré un porte-parole de l'entreprise à l'AFP, assurant qu'après "le premier choc", elle envisageait la situation avec "sérénité" puisque "les procédures ont été respectées".
Selon lui, les douze salariés présents sur le site lundi, jour de l'incendie, ont été entendus par la police judiciaire à Paris et "collaborent parfaitement" avec les enquêteurs. "Ils ont confirmé qu'il n'y avait pas de point chaud sur l'échafaudage" et n'avoir effectué "aucun travail de soudure", a-t-il poursuivi. Les clefs remises à la sacristie "Quand on quitte un chantier on doit couper toute l'électricité, le disjoncteur du chantier, fermer la porte à clef et remettre les clefs à la sacristie de la cathédrale, ce qui a été fait et dûment noté dans les cahiers", a assuré ce porte-parole.
"Le dernier a quitté les lieux à 17H50 (soit une heure avant le déclenchement de l'incendie, ndlr) et le premier à 17H20", descendant "par les deux ascenseurs qui desservaient l'échafaudage", a-t-il détaillé. Un second échafaudage pour démonter le premier Toujours selon lui, une "mission d'expertise" est en cours "pour voir comment démonter l'échafaudage (...) fragilisé par l'incendie", l'idée étant de "mettre en place un autre échafaudage pour démonter le premier en toute sécurité".
L'échafaudage, a-t-il précisé, était en cours de construction, devant "être livré à la mi-juillet" et "aucun travail sur la charpente n'avait encore commencé". Un concours pour remplacer la flèche L'entreprise Le Bras Frères, installée à Jarny (Meurthe-et-Moselle), avait remporté un appel d'offres portant sur trois lots, l'échafaudage mais aussi la rénovation de la charpente en bois de la flèche et sa couverture extérieure.
Ces deux dernières opérations n'avaient pas encore été engagées. Le flèche de la cathédrale, qui s'est effondrée dans l'incendie, avait été construite par Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Le gouvernement a lancé mercredi un concours international pour la remplacer.
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