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La base de données commune (BDC) sur les combattants terroristes et les prédicateurs de haine est accessible à un trop grand nombre de personnes et d'institutions, ce qui fait courir un risque de fuite de ces informations ultrasensibles, écrivent Le Soir et Knack vendredi, sur base d'un rapport conjoint des organes de contrôle des services de renseignement (le Comité permanent R) et de l'information policière (le COC).
Créée en 2016 pour lister tous les combattants djihadistes, la BDC a été progressivement élargie aux prédicateurs de haine, aux radicalisés potentiellement violents et aux condamnés pour terrorisme. Aujourd'hui, ce fichier contient pas moins de 677 noms selon les informations de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam), responsable opérationnel de cette base de données.
La banque de données est aujourd'hui accessible à minimum 47 services extérieurs. Or, 17 de ces 47 services n'ont pas désigné d'utilisateur actif pour consulter (ou demander une information dans) ce fichier. "Il y a un manque de clarté quant à l'accès à la BDC", dénoncent les contrôleurs. Ceux-ci recommandent de "revoir" le droit de regard de certains de ces services.
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