
Les juges de la Cour ont indiqué que Kadhafi est recherché pour avoir « planifié et supervisé le meurtre, la blessure, l’arrestation et la détention de centaines de civils au cours des premiers 12 jours du soulèvement ayant pour but de le renverser ».
Ce mandat intervient suite à une requête déposée le 16 mai dernier par le procureur général de la CPI, Luis Moeno Ocampo.
Parmi les chefs d’inculpation figurent les opérations d’assassinat et de persécution pouvant être assimilées à des crimes contre l’humanité, commises par les forces de sécurité libyennes à l’encontre des civils, notamment dans la capitale Tripoli et les villes de Benghazi et Missrata.
M. Ocampo accuse également le colonel Kadhafi d’avoir « mis au point un plan de répression des manifestations populaires de février par divers moyens, y compris la violence excessive et sanglante ».
Les résultats des enquêtes du procureur général de la CPI ont aussi démontré que « les forces de sécurité ont suivi une politique approfondie et méthodique pour attaquer des civils considérés comme dissidents dans le but de maintenir l’autorité de Kadhafi ».
Pour sa part, Seif Al-Islam est accusé d’avoir recruté des mercenaires pour contribuer à faire face au soulèvement contre son père.
Quant à M. Senoussi, proche collaborateur et gendre de Kadhafi, il lui est reproché d’avoir organisé des attaques contre les manifestants.
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