
Elle ne sera pas la seule victime; au moins quinze personnes ont été tuées. Son dernier souffle sera immortalisé par un photographe de Reuters. Une photo qui bien entendu sera relayée sur les réseaux sociaux. Cette violente répression pose de nombreuses questions sur les droits individuels en Egypte. Les versions au sujet de cet incident divergent.
Selon les manifestants, la police a ouvert le feu pour dissiper la manifestation. Le ministère de l'Intérieur soutient une autre thèse. "Aucune arme qu'il s'agisse de fusils à chevrotine ou à balles de caoutchouc n'a été utilisée. Il s'agissait d'une petite manifestation qui ne nécessitait pas le recours à de telles armes. Il n'y a eu que deux tirs de gaz lacrymogènes", a déclaré un responsable du ministère à l'AFP.
Le Premier ministre, Ibrahim Mahlab, a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Quatre ans après la révolution, la police tue toujours régulièrement des manifestants", a dénoncé l'ONG Human Rights Watch. Et le décès Shaïmaa al-Sabbagh résonne encore sur Twitter.
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