
La Première ministre slovène Alenka Bratusek a remis lundi comme prévu sa démission, un geste qui ouvre la voie à des élections anticipées peut-être avant l'été dans ce petit pays de la zone euro à l'économie en pleine convalescence."Je propose ma démission et vous prie de bien vouloir en informer le Parlement aussitôt que possible", écrit Mme Bratusek dans sa lettre de démission au président du Parlement Janko Veber, publiée sur son compte Facebook. "Si chacun pense ce qu'il dit, alors nous aurons des élections avant l'été", ajoute-t-elle.
Mme Bratusek, 44 ans, avait annoncé samedi qu'elle remettrait lundi sa démission à l'issue d'une réunion avec les responsables des trois partis de sa coalition gouvernementale. Ces derniers souhaitent raccourcir les procédures légales afin de permettre la tenue du scrutin dès le 22 juin. Elle avait annoncé la semaine dernière qu'elle ne pouvait plus occuper son poste de chef de gouvernement après avoir été désavouée par son propre parti, Slovénie Positive (PS).
Lors d'un congrès, elle en avait perdu la présidence au profit de Zoran Jankovic, le fondateur du parti et maire de la capitale Ljubljana, qui avait dû quitter la tête de PS après des accusations de fraude fiscale et de corruption. Alenka Bratusek est arrivée au pouvoir en mars 2013, et a aussitôt lancé un vaste programme d'austérité et un plan de privatisation des entreprises publiques pour réduire le déficit public et sortir le pays de la récession dans laquelle il était entré en 2011.
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