
Cette décision intervient une semaine après un rapport de l'Onu qualifiant la tuerie de Conackry de "crime contre l'humanité". Ce qui voudrait dire que les responsables impliqués dans ces évènements sangalants pourraient être traduits devant la Justice internationale pour crime contre l'humanité. L'organisation américaine Human right wath a, elle aussi, publié un rapport accusant nommément Dadis Camara d'avoir planifié la tuerie avec son aide-de-camp Toumba Diakité. M. Diakité a tenté d'assassiner le président Camara après que ce dernier a tenté de lui imputer la responsabilité de cette tuerie, selon les explications qu'il a fournies sur les ondes de Radio France Internationale.
Selon News Time Africa, les diplomates américains travailleraient dans l'ombre pour empêcher le retour de Moussa Dadis Camara dans le jeu politique en Guinée.Le gouvernement américain, qui tente de maintenir son influence dans la sous-région, aurait déjà engagé des discussions avec le président intérimaire Sékou Konaté, ministre de la Défense. L'adjoint au sous-secrétaire d'Etat américain, William Fitzgerald, cité par News Time Africa, a indiqué que des discussions étaient en cours avec Sékouba Konaté, soulignant que la tuerie de Conakry était un pas dans le mauvais sens en Afrique de l'Ouest. Washington ne souhaiterait pas voir la région ouest-africaine s'engager dans un cycle d'instabilité causé par les milices, a-t-il fait savoir.
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