Le Hezbollah chiite libanais a qualifié lundi d'"agressive" et d'"injuste" la décision de l'Union européenne d'inscrire sa branche armée sur sa liste d'"organisations terroristes".Le parti chiite a par ailleurs estimé que cette décision allait attirer "des pertes et des déceptions" aux Européens. "Le Hezbollah refuse clairement la décision de l'UE (...) et y voit une décision agressive, injuste, qui ne se base sur aucune justification et aucune preuve", a indiqué un communiqué du parti armé publié tard en soirée.
Le Hezbollah, bête noire des Etats-Unis et d'Israël, a estimé également que "l'Union européenne s'est pliée aux pressions américano-sionistes (...) et au diktat de la Maison-Blanche", ce qui constitue une "tendance dangereuse", selon le communiqué. "Cette décision a été rédigée avec une main américaine et de l'encre israélienne, et il n'était demandé à l'Europe que d'apposer son tampon", a renchéri le parti. Le Hezbollah a également estimé que cette décision "ne correspondait pas aux intérêts des peuples de l'Union européenne".
"Si les pays de l'UE pensent qu'en se soumettant au chantage américain, ils se créent une influence dans notre région arabo-musulmane, nous leur disons, Washington avait pris cette même décision et n'a récolté que des pertes et des déceptions", ajoute le parti. Auparavant, la télévision du Hezbollah, Al-Manar, avait accusé la Grande-Bretagne d'être "à la tête de la campagne" contre le parti.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en assurant vouloir continuer à dialoguer avec ses responsables politiques, ce qui devrait s'avérer compliqué.
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En Juillet, 2013 (11:39 AM)L'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR) "alerte sur la gravité des violences confessionnelles" survenues dans divers gouvernorats du pays depuis le 30 juin, date des grandes manifestations qui ont abouti au renversement par l'armée de M. Morsi, est-il indiqué dans un communiqué.
L'ONG fait notamment état de la mort de quatre coptes les 4 et 5 juillet dans le governorat de Louxor (Haute-Egypte), dans des actes de vengeance après le décès d'un musulman, imputé à un chrétien.
La police n'a pris aucune mesure pour protéger cette population, alors que plusieurs maisons ont été encerclées, pillées et incendiées, ajoute-t-elle.
La minorité chrétienne d'Egypte représente 6 à 10% de la population du pays, estimée à 84 millions d'habitants.
Selon l'ONG, qui cite d'autres cas de violences récentes et de saccages d'églises, elle est accusée par des partisans du président déchu Morsi d'avoir ?uvré à son renversement.
"Les coptes paient le prix des discours enflammés contre eux de dirigeants islamistes et de partisans de l'ancien président, qui les accusent d'avoir conspiré en faveur d'une intervention de l'armée pour renverser (Mohamed) Morsi", déclare Ichak Ibrahim, un...
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