
Le déplacement en Italie de Jair Bolsonaro continue à susciter des remous. Dimanche 31 octobre, plusieurs journalistes ont été agressés par la sécurité du président brésilien d'extrême-droite lors d'une balade à Rome, en marge du G20. Le lendemain, lundi 1er novembre, près de 500 personnes ont protesté contre sa visite à Padoue et dans une ville près de Venise, où il est devenu citoyen d'honneur dû aux origines de sa famille.
Au lieu de participer aux discours d’ouverture de la COP26 à Glasgow, Jair Bolsonaro a préféré se rendre sur les terres de ses ancêtres. Un arrière-grand-père du président a émigré à la fin du XIXème siècle de la commune d'Anguillara Veneta, près de Venise, pour arriver au Brésil.
Pour célébrer la venue de l'illustre descendant, la maire de la ville a remis au président brésilien la citoyenneté d'honneur.
La décision a toutefois été vivement critiquée par une partie des habitants : malgré une pluie battante, des centaines de personnes ont manifesté contre la venue de Jair Bolsonaro. Sur des panneaux et banderoles, on pouvait lire entre autres « Dehors Bolsonaro » et « Anguillara aime le Brésil mais pas Bolsonaro ».
Quelques partisans du président sont également descendus dans la rue, étant toutefois moins nombreux que ses adversaires. Le même scenario, avec une mobilisation des anti et une autre des pro-Bolsonaro, s'est reproduit quelques heures plus tard à Padoue, où la police a utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants.
Le président brésilien, dont la popularité est au plus bas dans son pays, poursuivra sa visite en Italie mardi 2 novembre. Il est attendu en Toscane, où il rencontrera la figure de l'extrême-droite et ancien ministre de l'Intérieur Matteo Salvini.
Au lieu de participer aux discours d’ouverture de la COP26 à Glasgow, Jair Bolsonaro a préféré se rendre sur les terres de ses ancêtres. Un arrière-grand-père du président a émigré à la fin du XIXème siècle de la commune d'Anguillara Veneta, près de Venise, pour arriver au Brésil.
Pour célébrer la venue de l'illustre descendant, la maire de la ville a remis au président brésilien la citoyenneté d'honneur.
La décision a toutefois été vivement critiquée par une partie des habitants : malgré une pluie battante, des centaines de personnes ont manifesté contre la venue de Jair Bolsonaro. Sur des panneaux et banderoles, on pouvait lire entre autres « Dehors Bolsonaro » et « Anguillara aime le Brésil mais pas Bolsonaro ».
Quelques partisans du président sont également descendus dans la rue, étant toutefois moins nombreux que ses adversaires. Le même scenario, avec une mobilisation des anti et une autre des pro-Bolsonaro, s'est reproduit quelques heures plus tard à Padoue, où la police a utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants.
Le président brésilien, dont la popularité est au plus bas dans son pays, poursuivra sa visite en Italie mardi 2 novembre. Il est attendu en Toscane, où il rencontrera la figure de l'extrême-droite et ancien ministre de l'Intérieur Matteo Salvini.
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