
Les "droits de l'homme et l'Etat de droit sont attaqués" partout dans le monde, a affirmé mercredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en ouvrant la session annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU.
Il a énuméré tous les conflits en cours, de Gaza à la Syrie et l'Irak en passant par l'Ukraine ou la Centrafrique, déplorant "une année terrible pour les principes inscrits dans la Charte des Nations unies". "Des barils explosifs (utilisés en Syrie) aux décapitations (d'otages en Irak) en passant par les attaques contre des hôpitaux, refuges de l'ONU et convois humanitaires ou les tentatives pour affamer les civils, les droits de l'homme et l'Etat de droit sont attaqués", a-t-il déploré.
"Ces turbulences mettent à l'épreuve le système multilatéral", a averti M. Ban devant les représentants des 193 pays membres de l'ONU, dont de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement. "Nous devons faire davantage pour anticiper les problèmes et parvenir rapidement à un consensus politique", leur a-t-il lancé en déplorant "des divisions persistantes à propos de la Syrie".
"L'horizon s'est assombri (...) les fantômes de la Guerre froide sont revenus nous hanter (et) beaucoup d'espoirs suscités par le Printemps arabe ont sombré dans la violence", a encore déclaré M. Ban. "Nous affrontons aujourd'hui des défis croissants (...), l'ONU doit répondre à l'appel" des populations, a conclu M. Ban avant de passer la parole aux dirigeants qui vont se succéder à la tribune ce mercredi, dont Barack Obama et le président français François Hollande.
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