Le cercle des intellectuels de l’alternance (Cia) s’est insurgé contre le mandat d’arrêt international délivré par la justice contre l’ancien Premier ministre Mame Madior Boye, l’ancien ministre de la défense Youba Sambou et l’ancien ministre de l’équipement Youssouf Sakho. Dans un communiqué daté du dimanche 22 octobre, le Cis fustige ce mandat d’arrêt « décerné par les autorités judiciaires en France dans le cadre de l’enquête qu’elles mènent et relative au naufrage du bateau le joola ». Le communiqué souligne « qu’il s’avère nécessaire pour l’Etat du Sénégal d’adopter une attitude de fermeté mais surtout de souveraineté. Autrement, il serait loisible d’admettre que la République française considère toujours le Sénégal comme une vieille colonie sur laquelle elle applique son ipmérium. »
Le Cis affirme ne pas comprendre « que face à un drame de cette nature qui a endeuillé la nation sénégalaise…et qu’au moment où les plaies commençaient à se cicatriser, suites aux gigantesques efforts fournis par l’Etat du Sénégal… » que la France « se permet de rouvrir les plaies. » Et d’ajouter : « de semer la discorde et de cultiver la haine, en se lançant dans des opérations de cette nature par le biais d’un mandat d’arrêt international ». Cela d’autant plus que renchérit le communiqué « les personnes directement impliquées dans cette tragédie ont fait en son temps de mesures disciplinaires et administratives que requérait la situation ». Le Cis s’interroge ainsi « comment donc, le Premier ministre Mame Madior Boye et certaines autorités de son gouvernement, Youssouf Sakho et Youba Sambou peuvent-ils faire l’objet de poursuites judiciaires car n’ayant aucune part de responsabilité dans cette catastrophe ?» Et le communiqué de donner la répopnse : « force est de constater que les motivations réelles du juge français sont à rechercher ailleurs que dans la recherche pour la manifestation de la vérité »
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