Dans un pays islamique, cela a valeur de symbole. En désignant des personnes du sexe dit faible à des postes de représentants dans d’autres pays, le nouveau régime de Mauritanie confirme sa volonté de faire jouer à la femme un rôle important dans la conduite des affaires du pays.
Nouakchott - Deux femmes ont été nommées en Mauritanie à des postes d’ambassadrices, une première dans l’histoire de ce pays islamique, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques mauritaniennes.
Ces deux femmes, Lemmatt Mint Ewnen, affectée à Paris et Mounina Mint Abdellah à Genève, avaient soutenu le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, durant l’élection présidentielle de mars, selon les mêmes sources.
Leur nomination est annoncée dans le cadre d’un vaste mouvement d’ambassadeurs ayant touché une vingtaine de représentations diplomatiques et consulaires mauritaniennes dans le monde.
Elle confirme l’option prise par le nouveau pouvoir mauritanien d’associer les femmes dans toutes les sphères de décisions, à l’image des postes électifs où elles disposent désormais d’un quota permanent d’au moins 20 %, notamment au Parlement et dans les conseils municipaux, soulignent les observateurs.
L’ex-Premier ministre mauritanien durant la période de transition, Sidi Mohamed Ould Boubacar, a pour sa part été nommé ambassadeur à Madrid.
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