Les Etats-Unis accusent la Corée du Nord d’être responsable de l’attaque, révélée fin novembre, contre Sony Pictures, qui a conduit la société à annuler la sortie de la comédie «L’interview qui tue!», prévue pour Noël.
Les Etats-Unis ont accusé la Corée du Nord d’être responsable de l’attaque contre Sony Pictures, qui a conduit la société à annuler la sortie prévue pour Noël de«L’interview qui tue!», une comédie sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un. Le président Barack Obama a estimé lors d’un entretien diffusé dimanche sur la chaîne de télévision CNN qu’il «ne pense que cela ait été un acte de guerre. Je pense que c’était un acte de cyber-vandalisme qui a été très coûteux».
L’attaque, révélée fin novembre par Sony, a paralysé le système informatique de la compagnie et s’est accompagnée de la diffusion en ligne de cinq films du studio dont certains pas encore sortis, des données personnelles de 47 000 employés, de documents confidentiels comme le script du prochain James Bond, et une série d’emails très embarrassants pour les dirigeants de Sony.
Le FBI a imputé vendredi cette cyber-attaque, revendiquée par le groupe de pirates informatiques GOP (Guardians of peace), à la Corée du Nord qui n’a cessé de nier toute implication. Dimanche, Pyongyang a menacé de représailles la Maison Blanche et d’autres cibles américaines, en cas de sanctions.
3 Commentaires
Mounos
En Décembre, 2014 (19:35 PM)Le Monde.fr avec AFP | 21.12.2014 à 14h21
La Corée du Nord a menacé de représailles la Maison Blanche et d'autres cibles américaines, dimanche 21 décembre, si les Etats-Unis la sanctionnaient pour le piratage de Sony Pictures, après avoir une nouvelle fois démenti en être à l'origine.
Washington accuse en effet la Corée du Nord d'être responsable de l'attaque contre Sony, qui a conduit la société à annuler la sortie prévue pour Noël de The Interview, comédie parodique sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un.
Un peu plus tôt dimanche, dans une interview à la télévision CNN, le président américain Barack Obama avait dit étudier la possibilité de remettre la Corée du Nord sur la liste des Etats soutenant le terrorisme, liste dont elle avait été retirée en 2008.
La Commission nationale de défense nord-coréenne (NDC), citée par l'agence de presse officielle du pays, a déclaré de son côté que l'armée et le peuple de Corée du Nord étaient « tout à fait prêts à une confrontation avec les Etats-Unis, dans tous les espaces de conflit, y compris dans les espaces de cyberguerre afin de faire exploser ces citadelles ».
Lire l'éditorial du Monde : « The Interview » : la capitulation de Sony et d’Hollywood
POUR OBAMA, DU « CYBERVANDALISME », PAS « UN ACTE DE GUERRE »
Dans son entretien à CNN, Barack Obama a néanmoins nuancé ses accusations, précisant que la cyberattaque massive dont a été victime Sony à la fin de novembre était un acte de « cybervandalisme » et non un acte de guerre, tout en en précisant prendre cela « très au sérieux ».
Le FBI a imputé l'attaque du 24 novembre à la Corée du Nord, la comparant à de précédentes agressions directement attribuées au pays. Pyongyang a répondu que « les méthodes pour mener des cyberattaques étaient les mêmes partout, et qu'il relevait du simple bon sens que de le reconnaître ».
La Corée du Nord qui a, par le passé, déjà proféré des menaces à l'encontre des Etats-Unis, a accusé le gouvernement Obama d'être « profondément impliqué » dans la réalisation du film The Interview. Elle a, une nouvelle fois, fait l'éloge de l'« action justifiée » de piratage qui a été revendiquée par le groupe GOP (« Guardians of Peace »), mais a déclaré ne pas savoir où ce groupe était situé.
Osez
En Décembre, 2014 (20:10 PM)Et en matière d'attaque informatiques , les US sont aussi très en avance aussi , la PHOTONIQUE a tout bouleversée .
Bon, je crois que la corée a bien compris la leçon !
Jac
En Décembre, 2014 (20:59 PM)Participer à la Discussion