Des affrontements ont éclaté jeudi matin entre forces de l’ordre et migrants lors du démantèlement d’un campement à Calais, en France, faisant une quinzaine de blessés parmi les policiers et plusieurs côté migrants, a appris l’AFP auprès d’associations et de la préfecture.
“Des policiers et des gendarmes ont fait face, dans le cadre d’une opération d’évacuation” à “une centaine de migrants faisant preuve d’une très grande agressivité et refusant de quitter les lieux”, a affirmé la préfecture du Pas-de-Calais dans un communiqué.
Dès le début de l’opération, “les forces de l’ordre ont été la cible de nombreux jets de projectiles. Une quinzaine de policiers et gendarmes ont été blessés et pris en charge par les services de secours”, a-t-elle assuré.
Présente sur place, Emma du réseau inter-associatif Human Rights Observers (HRO), a fait état à l’AFP d’”au moins trois personnes exilées” blessées et transportées à l’hôpital. Selon elle, quelque 200 personnes vivaient sur ce site.
“Le dispositif policier était bien plus important qu’à l’accoutumé” avec quelque “dix vans de CRS”, a souligné auprès de l’AFP Pierre Roques de l’Auberge des Migrants.
Selon la mairie limitrophe de Marck, le campement abritait une centaine de migrants, en majorité africains, qui s’y étaient réinstallés après un précédent démantèlement il y a quelques semaines.
D’après la mairie, des cartouches de gaz lacrymogènes et projectiles divers jonchaient les lieux à l’arrivée d’une équipe municipale qui s’est rendue sur place, alertée par des riverains. La tension était retombée en milieu de matinée.
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