A l’initiative de l’Association Internationale Cheikh Anta DIOP, des organisations diverses, panafricanistes et citoyens du monde se sont réunis en ce jour au Centre culturel « La Clef » à l’effet de traiter de la redoutable question suivante: « Quelle stratégie pour débloquer l’Afrique et construire les États-Unis d’Afrique? »
Cette rencontre qui a été qui a été précédée d’autres actions, de réunions, dans d’autres espaces, notamment la manifestation historique du 11 janvier 2008 contre les APE, a été animée par Mme Elvire MAUROUARD ( Écrivain Haïtienne), M. Lazare KI-ZERBO (Philosophe), M. Djibril GNING (Maître de cérémonie et Président de l’Association Internationale Cheikh Anta DIOP) et M. Sékou DIABATÉ (Président d’IACD International, Coordinateur général de la Coordination des Associations des Sénégalais de l’Extérieur et Rapporteur général), face à une salle dynamique et réactive, a permis de faire une revue des voies et moyens, pour une Afrique debout et conquérante.
Il a été constaté que l’existence d’un espace culturel est plus que nécessaire et doit de ce fait même, être renforcé car nul n’a le droit, institutions ou citoyens, d’ignorer ou de faire ignorer son histoire ou sa mémoire.
Toutefois, s’il est arrivé que le Culturel soit opposé à l’Économique, la Démocratie au Développement, il est venu plus que jamais le moment de changer de logiciel de pensée afin que le déclic unitaire se développe et se renforce, pour que les différents acteurs s’assoient sur une même table et apprennent à travailler ensemble, pour que des propositions concrètes conformes aux intérêts des citoyens de la diaspora soient adoptées.
C’est de cette manière que la Diaspora Africaine sera plus forte. C’est de cette façon qu’elle pourra faire face à ses responsabilités historiques, pour ici et contribuer encore plus efficacement par la pensée et l’action à l’édification des États-Unis d’Afrique.
Pour ce faire, il convient d’aller encore plus loin au-delà de cette rencontre positive, en mettant en place un Comité d’initiative dont l’objectif sera de proposer un texte fédérateur et d’assurer le suivi des décisions actées tant sur le plan de l’organisation, du fonctionnement que de l‘Agenda. D’ores et déjà, il a été proposé de renforcer et accompagner l’idée vivace du panafricanisme par la constitution d’un centre de documentation et de recherche sur la question qui reste malgré tout, fondamentalement politique.
Il est clair que d’autres propositions seront les bienvenues de la part des participants mais aussi d’autres acteurs qui n’ont pas pu être présents… C’est dire que c’est aussi dans cette dynamique qu’il va falloir trouver une solution à la question de l’agenda de la Diaspora ici, en lien avec l’Afrique pour qu’il soit aussi mis en avant au-delà du Culturel, les questions économiques et sociales, de bonne gouvernance et d’éthique, de démocratie et d’environnement…
Cela n’est ni l’affaire d’une seule organisation, ni celle des seuls citoyens de la Diaspora et de leurs Associations, mais aussi des autorités d’ici et de là-bas, pour poser les bases d’une véritable entente entre les peuples d’Afrique des cinq régions avec le soutien de la 6ème, tous unis par l’histoire et la réalité de leurs conditions et animés par cette volonté commune d’associer toutes forces pour les États-Unis d’Afrique.
Certes, les approches ne sont pas les mêmes. Certes, de sérieuses divergences persistent entre les uns et les autres. Mais tout cela est positif, le but n’étant pas d’amener les uns et les autres à nier l’identité de leurs organisations ou à faire renier leurs ambitions mais de poser des actes susceptibles de se retrouver sur la bonne méthodologie qui permettent de donner un contenu concret à la Renaissance Africaine, dans un environnement mondial où, malgré des difficultés réelles, l’Afrique puisse s’en sortir au-delà de ces schémas placardés qui ont été conçus par d‘autres qui ne connaissent ni son histoire, ni son environnement culturel et cultuel et qui ne conçoivent le continent que comme un marché où il faut venir piller les richesses, appauvrir les populations, souvent avec la complicité de certains de ses fils et filles.
Oui c’est possible que l’Afrique s’en sorte en s’appuyant sur ses filles et fils de l’intérieur et de la Diaspora. Le sens du combat et de la victoire de M. Barack OBAMA, aujourd’hui Président des États-Unis d’Amérique à qui cette rencontre été dédiée, est un cinglant encouragement pour l’illustrer. Il suffit d’y croire, de se mettre au travail, dans le respect et la discipline, sans leadershipisme grégaire, au nom des intérêts supérieurs du continent.
Fait à Paris, le 8 novembre 2008
Sékou DIABATÉ
Rapporteur général de la Conférence
Président d’IACD International
Coordinateur général de la C.A.S.E
Tél.: 06 13 91 24 14
E-mail: [email protected]
PS: Ce rapport a été lu à l’assistance au même jour avant le début de la fête de soutien à M. Barack OBAMA
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